Les entreprises tchèques souhaitent investir davantage en Israël

Bohuslav Sobotka, Benjamin Netanyahu, photo: ČTK

Les entreprises tchèques souhaitent investir dans plusieurs projets en Israël, dont la modernisation des routes ferroviaires ou l’exploitation du gaz naturel. De nouvelles opportunités de coopération économique entre les deux pays ont fait l’objet de discussions entre le Premier ministre Bohuslav Sobotka accompagné de sept autres ministres tchèques et des représentants israéliens ce dimanche lors d’un voyage diplomatique du gouvernement tchèque à Jérusalem.

Bohuslav Sobotka,  Benjamin Netanyahu,  photo: ČTK
Dans les années à venir, les la Société des chemins de fer israéliens entendent lancer une grande modernisation des routes ferroviaires et faire l’acquisition de nouveaux trains. De nombreuses entreprises tchèques ont exprimé leur intérêt pour ces projets lors du voyage d’une délégation tchèque en Israël ce dimanche. « La société Škoda Transportation souhaite fournir des locomotives, l’entreprise AŽD aimerait, pour sa part, livrer les systèmes de signalisation. Il s’agit de contrats dont le coût est estimé à des milliards », a indiqué le ministre de l’Industrie et du Commerce, Jan Mládek.

D’autres occasions pour des sociétés tchèques s’offrent actuellement dans le contexte de la découverte de gisements de gaz naturel en Méditerranée orientale. « Il y aura une demande relative au développement des infrastructures et de l’industrie du gaz », a ajouté Jan Mládek en confirmant que les entreprises tchèques seraient capables de fournir les équipements de l’exploitation ou de coopérer sur le traitement et le transport du gaz.

Une trentaine de représentants d’entreprises tchèques ont accompagné les ministres lors de leur visite à Jérusalem. Cette mission économique, organisée par la Fédération de l’industrie et des transports de République tchèque, en coopération avec la Chambre de commerce tchéco-israélienne, avait pour objectif de traiter de potentiels contrats dans différents domaines, relatifs notamment aux transports, aux technologies informatiques ou à la cybersécurité.

Une possible coopération dans le domaine de l’industrie de la défense devait également figurer au programme des négociations, le ministre de la Défense, Martin Stropnický, a néanmoins annulé son voyage après la démission de son homologue israélien. Le Bureau du gouvernement envisage donc d’envoyer en Israël une délégation spéciale en juin prochain.

Israël représente pour la République tchèque le cinquième plus grand marché d’exportation parmi les pays en-dehors de l’UE. L’année passée, les entreprises tchèques ont exporté dans le pays des produits pour un montant de 17,5 milliards de couronnes (647,5 millions d’euros).