Le secteur du jouet tchèque se porte bien
Les professionnels tchèques du secteur du jouet sont optimistes quant à l'année 2016 : ils pourraient enregistrer un niveau d'exportations record. C'est en tout cas ce qui ressort d'un article publié sur le site idnes.cz, dans lequel on apprend que ce sont avant tout les puzzles et les jeux de table produits en Tchéquie qui sont populaires à l'étranger. L’intérêt croît également pour des jouets rétro tels que les figurines Igráček, l'équivalent communiste des produits de la marque allemande Playmobil, avec lesquels ont grandi des générations de petites têtes blondes tchécoslovaques.
Membre de cette organisation professionnelle et directeur de la société Dino Toys, Jan Šlemín partage cet optimisme. Il indique que les pays où sa boîte exporte sont traditionnellement la Slovaquie, la Pologne et la Hongrie, soit les pays du groupe de Visegrád. L'entrepreneur entend cependant développer son activité vers les autres pays d'Europe centrale et de l'Est. « La majorité des jouets que nous exportons, concrètement 63% de ce total, est constituée depuis longtemps de puzzles et des versions locales des jeux de société Dino », informe-t-il.
Une autre catégorie de jouets est prometteur, les jouets rétro, qu'il s'agisse des reproductions en plastique des camions de la marque Tatra ou bien de l’ersatz communiste des figurines Playmobil, le légendaire Igráček, qui connaît un regain de popularité. Propriétaire de la société EFKO, qui commercialise le petit bonhomme en plastique, Miroslav Kotík se concentre actuellement sur les marchés hollandais, allemand et espagnol. C'est désormais dans des pays aussi divers que la Corée du Sud et le Venezuela qu'Igráček pourrait conquérir le cœur de milliers d'enfants.