L'opposition critique les méthodes de la police dans l'enquête sur « l'affaire Koristka »
Le député du parti civique-démocrate (ODS), Ivan Langer, a critiqué ce dimanche au cours d'un débat télévisé l'attitude des services de police dans le cadre de l'affaire de corruption qui secoue la classe politique tchèque depuis quelques semaines. Selon Ivan Langer, la police aurait influencer deux témoins, afin de procéder à l'arrestation de Marek Dalik et Jan Vecerek, proches conseillers du chef de son parti, Mirek Topolanek. Le ministre social-démocrate de l'Intérieur, Frantisek Bublan a catégoriquement réfuté ces accusations.
Pour le Premier ministre, cette affaire de corruption, l'affaire Koristka, du nom du député qui affirme que Marek Dalik et Jan Vecerek ont tenté d'acheter son vote pour faire tomber le précédent gouvernement, provoque une « hystérie inutile ». « Quand quelqu'un a la conscience tranquille, il n'a acune raison de devenir hystérique » a déclaré Stanislav Gross ce dimanche à l'adresse des responsables de l'ODS, le principal parti d'opposition.