Les Lumières de la ville : Viktor Karlík au Centre tchèque à Paris
Cet été, le Centre tchèque de Paris, rue Bonaparte, dans le Quartier latin, sort son revolver. Mais à la différence des armes de poing toujours très prisées dans le monde par les bandits, dans notre cas il s’agit d’une exposition intitulée Les Lumières de la ville.
« Pourquoi parle-t-on de revolver ? C’est simple. Viktor Karlík, l’auteur des œuvres exposées, est surtout connu comme l’un des principaux fondateurs de Revolver Revue, une publication plus libre d’esprit que dissidente, fondée déjà dans l’adversité des années 1985, mais qui a gardé son public jusqu’à maintenant. Ceux qui maîtrisent la langue tchèque peuvent l’acquérir dans l’entrée de cette exposition jusqu’au 11 septembre. Un autre symbole, date de la fermeture de cette exposition à Paris. »
Et pour ceux qui veulent en savoir plus sur l’artiste lui-même, et sur ses œuvres exposées ?
« Il ne nous reste qu’à recommander chaudement son catalogue intitulé Les Lumières de la ville, édité justement par Revolver revue qui met en valeur entre autres comme l’écrit l’historienne d’art Pavla Pečinková, le mobilier urbain, souvent humanisé et gentiment détourné. Et le tout avec une excellente traduction en français de Jean-Gaspar Páleníček. Viktor Karlík, artiste pragois, ne manque pas non plus d’un sentiment d’autodérision nécessaire. Pour recommander encore cette exposition, si vous passez cet été par Paris, je ne ferais que citer le credo de Viktor Karlík : Si j’étais une lampe, j’aimerais éclairer autre chose que ce que m’a assigné l’ingénieur. »