A la découverte de Prague
Comme c’est devenu une tradition en été, nous avons le plaisir d’accueillir au sein de notre rédaction un étudiant venu de France et de l’inviter dans nos studios. Jean-Baptiste Durand vient de Bourgogne, et étudie le journalisme. Il explique pourquoi il a choisi la République Tchèque et Radio Prague pour son stage :
Quels étaient les échos que vous aviez eus de Prague ?
« J’ai un ami qui est venu un an en stage à Prague, et il m’a toujours parlé de ce stage comme une très bonne expérience. Il y a fait de belles rencontres, sur son lieu de travail ou ailleurs, avec des Tchèques mais aussi des étrangers. Il me racontait aussi la ville, son ambiance chaleureuse, ses quartiers, etc. J’ai pu d’ailleurs découvrir Prague par les photos qu’il postait sur un blog tout au long de l’année. »
Vous ne parlez pas tchèque, vous l’avez dit. Est-ce un grand handicap ?
« C’est forcément un handicap puisqu’il n’est pas toujours facile de s’exprimer. Mais j’ai la chance que Prague soit une ville très touristique, donc pour l’instant j’arrive à me débrouiller grâce à l’anglais, une langue que la plupart des Tchèques parlent assez bien. En tout cas j’espère pouvoir, dans les deux mois à venir, apprendre quelques mots de tchèques, et peut-être même réussir à faire quelques phrases simples avant la fin de mon séjour. En revanche, la barrière de la langue est un lourd handicap quand il s’agit de rencontrer les Tchèques et d’apprendre à connaître leur quotidien. »
Vous êtes à Prague depuis près d’une semaine, quelle impression votre arrivée dans cette ville vous a-t-elle faite ? Un choc culturel ?
« Étonnamment non. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre pour mes premiers jours, mais je ne me suis pas senti si dépaysé que cela. Mais il est vrai que je n’ai eu l’occasion pour l’instant de découvrir que la « façade » touristique de Prague. En plus, je vis avec des étrangers. Peut-être ne dirais-je pas la même chose en visitant le reste de la République Tchèque par exemple. Mais pour l’instant, si ce n’est la langue, Prague ne me paraît pas une ville complètement différente de Paris par exemple. »
Vous promenez-vous beaucoup dans Prague ?
« J’aime beaucoup marcher, et je le fais beaucoup à Prague. J’aime partir à pied pour visiter un quartier, me perdre dans les petites rues et ruelles de la ville. Et d’ailleurs Prague est idéale pour cela car il y a, dans la vieille ville par exemple, énormément de rues tortueuses, de raccourcis par des petites cours, etc. »
Avez-vous déjà découvert des endroits plus sympathiques que d’autres ?
« Pour l’instant je n’ai vraiment visité que l’ancien quartier juif et la vieille ville, et j’ai beaucoup apprécié comme je vous le disais ses nombreuses petites rues, mais aussi son architecture. Je trouve que les ambiances sont très diverses au niveau des bâtiments. Pour comparer avec la France, en marchant dans Prague, on peut parfois se retrouver en pleine Provence, puis quelques mètres plus loin dans le Nord de la France, et j’aime ça. »
Le coût de la vie à Prague, ça va ?
« Dans tous les cas la vie est moins chère qu’en France. La nourriture et la plupart des biens sont plus abordables. Seul le prix du loyer m’a surpris, le logement reste assez cher. Mais globalement le coût de la vie est moins important qu’en France. »
Les pays d’Europe Centrale, et la Tchéquie, gardent-ils aujourd’hui une image exotique pour un jeune Français ?
« Je pense que cela dépend des générations. Pour moi et pour les jeunes en général, Prague est une ville qu’on a envie de découvrir, de parcourir, une capitale européenne à part entière. En revanche, les personnes plus âgées ont tendance à conserver une image plus dure de Prague, celle de la Tchécoslovaquie, d’un autre temps, et d’un autre régime. »
Qu’aimeriez-vous encore voir en dehors de Prague ?
« Ce qui me plairait, même si la barrière de la langue risque d’être plus handicapante, c’est de visiter l’arrière-pays, la campagne tchèque, ses villages, etc. Pourquoi pas la Bohême par exemple, qui nous évoque beaucoup de choses en France, et qui a même une image quasi poétique pour nous. »