Le chef de la diplomatie était au Vatican pour discuter des préparatifs de la visite de Benoît XVI

Benoît XVI, photo: CTK

On le sait depuis le début de l’année : le pape se rendra en République tchèque en septembre prochain. Il s’agira de la première visite de Benoît XVI en République tchèque depuis son élection en 2005. Mercredi, le ministre des Affaires étrangères, Karel Schwarzenberg, était au Vatican pour discuter des préparatifs de sa venue.

Benoît XVI,  photo: CTK
La dernière visite du pape en République tchèque remonte déjà à douze ans. Après la révolution en 1989 qui avait entraîné la chute du régime communiste, Jean-Paul II avait rendu trois fois visite aux chrétiens tchèques, une première fois au printemps 1990 dans ce qui était alors encore la Tchécoslovaquie puis à deux autres reprises en 1995 et 1997. Mais Benoît XVI n’a, lui, pas encore fait le déplacement à Prague depuis qu’il a pris la succession de Jean-Paul II il y a quatre ans.

Sa venue est donc un événement attendu et c’est dans cette optique que le ministre des Affaires étrangères s’est rendu au Vatican. Karel Schwarzenberg y a été notamment reçu par Benoît XVI après son audience générale, comme l’explique l’ambassadeur tchèque au Vatican, Pavel Vošalík :

Karel Schwarzenberg,  photo: CTK
« Le Pape a de nouveau fait part de son souhait d’effectuer une visite en République tchèque mais aucunes dates n’ont encore été arrêtées. Elles n’ont pas non plus été fixées lors de l’entretien que le ministre a eu avec le numéro deux du Vatican, le cardinal Bertone, secrétaire d’Etat. Mais la principale entrevue de travail était celle avec son homologue chargé des Affaires étrangères, Monseigneur Mamberti. »

Avec l’archevêque Dominique Mamberti, Karel Schwarzenberg n’a toutefois pas seulement évoqué la visite du pape ou celle du président Václav Klaus au Vatican à la fin du mois de mai. La situation au Proche-Orient, une région dans laquelle Benoît XVI se rendra prochainement et que suit attentivement la République tchèque en tant que pays assurant la présidence de l’Union européenne, a également été évoquée.

En attendant d’en savoir plus sur les dates du séjour du pape en République tchèque, qui devrait être long de deux à trois jours, les médias tchèques évoquent la fin du mois de septembre, une période marquée notamment par la fête du patron des Tchèques, saint Venceslas. Une échéance que l’ambassadeur tchèque n’a pas exclue mais que le Vatican n’a pas non plus confirmée. Quant à son programme, le souverain pontife a émis le souhait de rencontrer le président de la République et de se rendre à la cathédrale Saint-Guy, située dans l’enceinte du Château de Prague. Ensuite, il devrait encore se rendre en Moravie, région plus catholique que la Bohême.