Prix de la chambre de commerce franco-tchèque : les étudiants peuvent aussi participer
Pour la première fois cette année, la chambre de commerce franco-tchèque décerne un prix, ou plutôt trois prix, comme le précise son directeur, Jaroslav Hubata-Vacek :
« La chambre de commerce franco-tchèque a fêté l'année dernière les dix ans de son existence. On peut constater que cet organisme s'est structuré, a atteint une vitesse de croisière et une activité soutenue et relativement stabilisée. Du côté français, le gros du travail est fait. Il y a quelque 400 filiales françaises présentes ici, et parmi nos 320 membres nous avons toutes les grandes et moyennes sociétés françaises présentes. D'un autre côté, il nous paraissait assez évident qu'il restait des choses à faire côté tchèque. Nous pensons que le moment est venu de se faire connaître auprès des hommes d'affaire tchèques en tant qu'organisme qui peut leur être utile dans leur approche du marché français. Bien sûr, cela ne peut se faire sans une certaine visibilité, c'est une des raisons pour lesquelles nous avons lancé ce nouveau prix. Mais il y a aussi des raisons objectives liées au fait que les relations franco-tchèques, bien qu'intensives, sont trop peu visibles. On reste persuadé qu'il y a des sociétés, des individus, des chercheurs qui font des choses remarquables et dont on sait trop peu de choses. »
Peut-on parler justement des trois différentes catégories de ce prix de la chambre de commerce ?
« L'entreprise de l'année, la personnalité et l'étudiant-chercheur. Les deux premières catégories sont très proches, nous pensons que les nominés vont se trouver au sein notamment de PME, qu'elles soient tchèques ou françaises. On sait qu'il y a une multitude de prix décernés dans le pays, mais aucun dans ce milieu franco-tchèque. Ce qui compte ce sont les résultats qualitatifs et non quantitatifs : il ne s'agira pas du plus grand exportateur vers l'un ou l'autre pays mais plutôt de quelqu'un qui a pu montrer que dans les affaires, la culture ou l'environnement on peut faire des choses inovantes et avoir une approche individuelle intéressante qui permet par exemple d'éliminer des barrières culturelles ou sociales ou qui a permis de réaliser un événement culturel dans une région un peu oubliée. Voilà pour les deux premières catégories : cela peut être le travail d'une entreprise ou d'une personne physique. »Et la troisième catégorie concerne les étudiants et chercheurs...
« Dans ce domaine-là, on sait qu'il y a beaucoup d'échanges entre la France et la République tchèque. Pour que les travaux des étudiants tchèques en France ou des étudiants français ici ne restent pas uniquement dans les milieux académiques et pour rappeler l'importance de l'éducation et des échanges sur le plan universitaire, nous avons souhaité décerner ce prix. Parce qu'on le sait bien, si les étudiants ont vécu un certain nombre de mois ou d'années dans l'un ou l'autre pays, ils vont souvent réapparaître dans le monde des entreprises, dans les sphères culturelles ou sociales entre les deux pays. »Les candidatures peuvent être envoyées jusqu'au 15 novembre ; les prix seront remis le 10 janvier 2008.