Foot - Coupe d'Europe : Mlada Boleslav et le Paris St-Germain se sont contentés du minimum
Les trois clubs tchèques étaient de nouveau sur le front en coupe UEFA la semaine dernière. Si le Sparta Prague est pratiquement éliminé, le Slovan Liberec et Mlada Boleslav conservent une chance de qualification. Mlada Boleslav pourrait toutefois regretter de ne pas avoir fait mieux que match nul (0-0) lors de la réception d'un bien faible Paris Saint-Germain.
La position des deux autres équipes tchèques n'est guère plus reluisante. Le point du match nul (2-2) ramené par le Slovan Liberec de son déplacement aux Pays-Bas contre l'AZ Alkmaar laisse le club de Bohême du Nord, actuellement troisième du groupe C avec cinq points, dépendant des résultats des autres équipes lors d'une dernière journée dont il sera, lui aussi, exempt.
Seul Mlada Boleslav garde donc encore son destin entre ses mains après son match nul (0-0) concédé à domicile contre le Paris Saint-Germain. Pour obtenir leur billet qualificatif, les Tchèques n'auront toutefois pas la tâche facile puisqu'il leur faudra s'imposer sur les terres de l'Hapoël Tel-Aviv. Quant au PSG, qui a présenté un bien pâle visage au public tchèque jeudi soir, il lui faudra vaincre les Grecs du Panathinaïkos au Parc des Princes pour passer. A l'issue de la rencontre contre Mlada Boleslav, triste comme le climat qui entoure le club de la capitale française, c'était d'ailleurs un des rares points positifs que pouvait retenir l'entraîneur parisien, Guy Lacombe :
« On a préservé l'essentiel, même si j'aurais préféré une victoire parce qu'on a joué le coup, même réduits à dix. Malheureusement, le sort s'acharne un peu sur nous. Je ne pense pas que l'expulsion était méritée et nous sommes tombés sur une équipe extrêmement agressive. Nous savions que ce serait difficile, mais je trouve que les Tchèques sont souvent allés au-delà. Après, nous avons eu de très bonnes opportunités en seconde période, notamment un hors-jeu signalé de Pauleta dont je ne suis pas vraiment convaincu. Ceci dit, 0-0 est un score qui nous permet de conserver nos chances de qualification. Pour cela, il faudra battre Panathinaïkos chez nous. C'est le premier point. Le second est que nous avons joué contre une équipe de Mlada Boleslav difficile à manier chez elle et qui a la meilleure attaque du championnat tchèque. Il faut aussi savoir se rendre à l'évidence. » -On a quand même vu une première mi-temps plus que moyenne de votre équipe. Paradoxalement, quand vous êtes à dix en seconde période, on retrouve plus de conviction dans les actions, dans l'envie d'aller vers l'avant et cela a failli payer. Comment expliquez-vous ces deux visages ? Parce qu'on reste sur notre faim tout de même...« Ouaih... Mais comme je vous le dis, en première mi-temps, il y avait aussi une équipe très agressive en face, toujours à la limite. On savait que ce serait difficile, mais eux nous craignaient aussi. Ils ont mis de l'impact physique sur tous le duels et nous avons eu du mal à nous en sortir. Mais les Tchèques avaient fait la même chose contre le « Pana » et nous savions qu'avec le temps, à un moment donné du match, une étreinte allait s'ouvrir et que nous aurions quelques occasions. Mais nous savions que nous n'allions mettre quatre buts ici, il ne faut pas rêver ! Il faut arrêter de penser que nous allons les dominer comme ça. Nous savions que nous aurions du mal contre cette équipe. Mais je pense aussi qu'à onze contre onze, en appuyant comme nous l'avons fait en seconde période, nous aurions eu plus de chances. »