La République tchèque est depuis deux ans membre de l'Union européenne
Le 1er mai 2004, la République tchèque a intégré l'Union européenne. Comment cet événement historique est-il perçu deux ans après ?
« Il suffit d'examiner le bilan du commerce extérieur où d'importants investissements ont été réalisés dans la mécanique et l'automobile. Les étudiants font leurs études dans des conditions tout autres, les Tchèques se font valoir beaucoup plus à l'étranger, mais ce qui est le principal, nous avons la possibilité de décider ensemble des questions qui nous concernent et que nous ne pouvions pas influencer, auparavant. »
Selon l'ambassadeur tchèque auprès de l'UE, Jan Kohout, notre pays est membre respecté de l'Union qui se fait entendre tant dans le domaine de sa politique intérieure - lors de la négociation du budget communautaire ou sur la TVA où il était prêt à employer son droit de veto, mais il est très actif notamment en matière de politique étrangère commune des Vingt-cinq :
« Partout où il est question du respect des droits de l'homme, que ce soit en Biélorussie, à Cuba ou dans certaines autres régions telles les Balkans de l'Ouest et la Transcaucasie. »Le jour du deuxième anniversaire de leur intégration, l'Espagne, le Portugal, la Finlande et la Grèce leur ont fait un beau cadeau : dorénavant, leurs marchés du travail sont ouverts aux nouveaux membres, après la Grande-Bretagne, l'Irlande et la Suède qui les avaient ouvert déjà il y a un an. La France s'apprête à rendre son marché du travail partiellement accessible à huit nouveaux pays. La crainte que les Tchèques envahissent ces marchés ne s'est pas réalisée non plus: à ce jour, ils sont 31 000 à travailler à l'étranger, le plus grand nombre d'entre eux, 17 600, en Grande-Bretagne. Près d'un millier de Tchèques sont employés dans les institutions communautaires à Bruxelles.