Première tournée pour Iva Frühlingova
C'est ce jeudi que débute la tournée de la chanteuse Iva Frühlingova et de son groupe. Une tournée pour présenter son dernier album, Baby doll, qui commence à Liberec, pour s'achever à Prague, au Futurum, le 13 avril prochain. Avant de partir sur les routes de son pays natal, celle qui a passé quelques années à Paris où elle était mannequin s'est confiée, en français, au micro de Radio Prague.
Comment se vend le dernier album ?
« Très bien, on est presque disque d'or et comme il est sorti récemment, je suis vraiment contente. »
Le premier, Litvinov, s'était déjà pas mal vendu ?
« Oui, disque d'or et disque de platine. »
« Le dernier album m'est très proche, parce que j'ai vraiment travaillé sur tout, même sur le choix des gens qui ont bossé sur l'album, et j'ai écrit la plupart des textes. C'était vraiment beaucoup de boulot et beaucoup de stress. C'est pour ça que je me sens vraiment bien avec cet album finalement. »
Il y a aussi une chanson de Gainsbourg sur cet album (Harley Davidson). Que représentent pour vous Serge Gainsbourg et son oeuvre ?
« C'est le dieu de la musique française. J'ai mis cette chanson là parce que c'est clair qu'il n'écrira jamais de chanson pour moi... Et je voulais avoir le nom de Serge Gainsbourg sur mon album, ça me faisait plaisir, même si cette chanson n'a pas été écrite pour moi... Et Harley Davidson, c'est une chanson sur laquelle on chantait et déconnait dans les fêtes à Paris en fin de soirée... »
Finalement à part « Je t'aime moi non plus », la jeune génération surtout ne connaît pas Serge Gainsbourg ici. C'était aussi une manière de faire découvrir Gainsbourg aux Tchèques ?
« C'est dommage... Mais ce n'était pas pour le faire découvrir, c'était vraiment pour moi, un petit plaisir égoïste... »Est-ce qu'il y a des choses dans la chanson tchèque ou française qui vous plaisent en ce moment et qui vous influenceraient dans l'optique d'un troisième album ?
« J'écoute beaucoup l'album de Benjamin Biolay et Chiara Mastroianni, qui s'appelle Home. Le nouvel album des Bratri Orffove est également très bien, Umakart aussi, en fait plein de choses tchèques maintenant que j'habite ici... »
On vous pose souvent la question de savoir si vous retournerez un jour en France. La presse tabloïde pragoise fait régulièrement état de vos affaires de coeur (sa rupture avec l'acteur-chanteur Richard Krajco, ndlr): est-ce une des raisons qui vous pousseraient à retourner bientôt à Paris ?
« J'ai pensé à ça mais je ne peux pas déménager tous les ans. Imaginez si je déménage en France et qu'un truc dans le même genre m'arrive là-bas, je ne pourrais pas à nouveau rentrer ici. Maintenant je suis à Prague, c'est le destin, et je vais me battre. »