La 'nouvelle' Europe et la Bible
« La signification de la Bible pour la nouvelle Europe », tel était le titre de la conférence organisée la semaine dernière par l'Académie chrétienne tchèque en partenariat avec le B'nai B'rith Europe et la Fondation Konrad Adenauer. Une dizaine d'universitaires et de représentants d'associations confessionnelles sont intervenus sur des thèmes mêlant religion et politique. Parmi eux, Lubos Kropacek, professeur à l'université Charles.
Lubos Kropacek: « Malheureusement vous avez raison, je suis d'accord avec cette analyse. Mais de toute façon je pense que, pour cette même raison, il est nécessaire de parler des problèmes de cette société. A part les problèmes matériels, il y a aussi les problèmes spirituels. Dans ma contribution aujourd'hui j'ai commencé avec l'idée bien connue par l'audience française de la quête d'une âme pour l'Europe. L'âme pour l'Europe, en tant que chrétien pratiquant, je suis convaincu que c'est les valeurs chrétiennes. Des valeurs chrétiennes qui n'ont pas été jusqu'ici acceptées, notamment dans le préambule de la Constitution européenne. Mais il y a beaucoup de chrétiens, et je suis parmi eux, qui sont toujours convaincus que cela devrait y figurer. Maintenant, dans notre conférence, nous parlons des problèmes de la coexistence des différents groupes religieux en Europe. En Tchéquie, les Musulmans ne sont pas très nombreux, quelques centaines de personnes. On ne peut pas comparer notre situation avec la situation française. Mais il faut compter qu'à l'avenir, étant donné que nous sommes devenus un pays de l'UE, nous pouvons attendre notamment l'arrivée de Turcs, venant de l'Allemagne ou de la Turquie. »
LK: « Oui, j'en suis informé, et j'en suis un peu choqué. Parce que Vladimir Zelezny, je le dirais franchement, est une personne qui devra se présenter au tribunal et qui cherche toujours des moyens politiques pour recevoir l'imunité. Alors les problèmes discutés dans les auberges populaires... Chez nous le problème de l'islamisation de la société ne se pose pas, mais pour lui c'est un sujet grâce auquel il veut attirer l'attention des gens très simples, des amateurs de bonne bière qui aiment s'amuser, pour lui assurer à nouveau l'imunité politique. »
