Programme Barrande : le programme franco-tchèque d'actions intégrées
Depuis 1997, le programme Barrande tente de promouvoir le développement des échanges scientifiques et technologiques entre les laboratoires de recherche français et tchèque, en favorisant les nouvelles coopérations.
Dominique Le Masne est attaché de coopération scientifique et universitaire à l'ambassade de France en République tchèque. Il détaille le programme au micro de Radio Prague:
« Ce programme est porté, côté français, par le ministère des Affaires étrangères, et cofinancé par le ministère de l'Education nationale tchèque. C'est un programme de recherche, donc c'est essentiellement une sélection de projets de recherche dans tous les domaines scientifiques, qui sont évalués à la fois par des commissions de l'Education nationale tchèque et du ministère de la Recherche français, et sont jugés par une commission mixte qui se réunit alternativement une fois par an en France ou en République tchèque. Il existe une grande variété dans les domaines scientifiques, puisqu'on peut passer de la linguistique aux nanotechnologies en passant par les biomatériaux et autres. »
Combien de personnes participent à ce programme ?« On a cette année 45 projets en cours qui sont financés sur deux ans. Le financement permet à chacun de ces binômes franco-tchèques de bénéficier des moyens de la mobilité chez le partenaire. Par exemple, entre l'Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand et la CVUT de Prague il existe deux programmes d'actions intégrées au sein de Barrande, et ils ont la possibilité de séjourner à peu près un mois chaque année dans le pays partenaire avec deux billets ou quelque fois un peu plus pour les déplacement dans ce pays. »
Quel a été l'évolution de ce programme depuis 1997 ?
« Au départ, il y a eu une flambée, une centaine de projets proposés au financement. C'est très vite retombé à 70 projets candidats, parmi lesquels on en choisit de 20 à 25 par an, ce qui fait qu'on arrive à cette moyenne de 45 projets qui sont soit en première soit en deuxième année de leur cursus. »