La République tchèque aura accès au premier superordinateur européen
La République tchèque compte parmi les dix pays européens qui pourront prochainement exploiter LUMI, nom de l’un des supercalculateurs les plus rapides au monde.
Doté d’une puissance crête de calcul de 552 petaflops, ce superdordinateur sera, à son installation à l’université de sciences appliquées de Kaajanien en Finlande l’année prochaine, l’un des plus puissants du genre au monde. La République tchèque fait partie, avec la Belgique ou encore la Pologne, des dix pays qui participent à ce projet. Le ministère de l’Education a réglé une facture d’un montant de 1,6 million d’euros pour en obtenir l’accès, comme il en a informé ce lundi sur son site Internet.
Le projet, à la tête duquel se trouve la société américaine HPC, représente un investissement d’environ 200 millions d’euros sur l’ensemble de cycle de vie de la machine, prévu jusqu’en 2026. La moitié est financée par la Commission européenne, l’autre part des dépenses est répartie entre les pays participants.
La République tchèque a intégré EuroHPC il y a deux ans, rejoignant ainsi trente-et-un autres pays européens. Sa participation au projet LUMI lui permettra ainsi d’offrir à ses chercheurs des capacités de calcul et de simulation inédites, et ainsi donc, éventuellement, de repousser les limites scientifiques dans différents domaines de pointe, alors que Prague entend transformer son économie en faisant davantage reposer celle-ci sur la science, la recherche et les innovations.