Nouveau ralentissement du trafic aérien en Tchéquie

Photo: Anna Královcová

Le trafic aérien connaît à nouveau un ralentissement en Tchéquie après avoir repris progressivement suite au déconfinement à la fin du mois de mai. En septembre, l'aéroport de Prague a enregistré quelque 240 000 passagers, soit 110 000 de moins qu'en août. Plusieurs compagnies aériennes ont également commencé à supprimer certaines lignes, une tendance qui devrait se poursuivre en lien avec le renouvellement de restrictions strictes en termes de circulation des personnes mais aussi en lien avec la situation sanitaire dans le pays et la limitation des entrées aux ressortissants étrangers sur le territoire.

A partir du mois de mai dernier, le trafic aérien, quasiment à l'arrêt depuis la fermeture des frontières de la Tchéquie à la mi-mars, avait peu à peu repris. Si ce trafic est toujours à la baisse au mois de septembre, avec la fin des vacances, cette diminution est particulièrement importante cette année en lien avec la crise sanitaire. Au cours du mois de septembre, le nombre d'enregistrements de passagers a été 87% plus faible que l'an passé.

Le nombre de passagers a été le plus important entre la ville de Prague et Amsterdam, Paris ou Heraklion. Et la demande s'est faite plus importante vers les lignes renouvelées comme la Tunisie.

Le trafic aérien connaît aussi une baisse notable dans le ciel de Tchéquie. Les aiguilleurs du ciel ont ainsi enregistré 38 238 vols au-dessus du territoire en septembre, soit moitié moins que par rapport à 2019. Le nombre moyen de vols quotidiens s'est élevé à 997. La baisse est particulièrement marquante à l'aéroport Václav Havel à Prague qui a enregistré 4 792 vols en septembre, soit 69% de moins que l'an passé.

Cette baisse générale du trafic aérien devrait se poursuivre, plusieurs compagnies ayant d'ores et déjà supprimé certaines de leur lignes. Au cours des dernières semaines, plus de 20 lignes qui avaient été remises en service ont à nouveau été supprimées.

Les récentes limitations de la liberté de circulation dans le pays, décidées par le gouvernement afin de tenter d'endiguer la propagation du coronavirus et le renouvellement des restrictions à l'entrée des ressortissants étrangers sur le territoire (https://www.mzv.cz/jnp/en/issues_and_press/mfa_statements/x2020_10_23_restriction_on_the_entry_of_foreigners.html) vont logiquement contribuer au ralentissement encore plus important du trafic aérien.

Sans compter que la Tchéquie, grande destination touristique par excellence notamment à cause de sa capitale, ne peut guère se targuer dêtre très attractive actuellement puisqu'elle est toujours le pire pays d'Europe en termes de contaminations pour 100 000 habitants.