Pandora Papers : le parti ANO serre les rangs autour d'Andrej Babiš

Le parti ANO, fondé et présidé par l'actuel Premier ministre, défend son chef mis en cause par les Pandora Papers à cause de montages financiers sophistiqués pour l'achat de biens immobiliers en France. "Pour nous il apparaît que quelques jours avant les élections a été sortie une transaction vieille de douze ans, quand le Premier ministre, alors entrepreneur en 2009, n'a pas violé la loi, il a payé ses impôts et le contribuable tchèque n'a pas perdu une seule couronne", a déclaré à l'agence ČTK le président du groupe des députés ANO Jaroslav Faltýnek.

Même tonalité chez un autre proche du chef du gouvernement, son ministre des Transports et de l'Industrie Karel Havlíček, qui estime qu'Andrej Babiš n'a rien fait d'illégal. Les informations révélées par les Pandora Papers seront analysées par la police tchèque et feront l'objet de débats à la Chambre des députés.