Pas de conditions plus sévères pour les chasseurs

La chasse, encore elle, à la une de l'actualité. En effet, deux affaires récentes ont relancé le débat sur les conditions d'obtention du permis et de la pratique de la chasse. Le week-end écoulé, un chasseur a tué un autre, lors d'une battue au sanglier. Un chasseur, qui avait un peu trop toucher à la bouteille, à voulu régler un différend avec son voisin par des coups de fusils dans les fenêtres de ce dernier... Diverses personnalités et organisations ont crié au « Oh là ». Réponse ? Les autorités ne s'occuperont pas tout spécialement de la question de la chasse, en dehors de la police qui mène une enquête sur la tragédie du week-end. Selon Jaroslav Kosecka, de l'Union des chasseurs tchéco-morave, on ne peut banaliser un accident ou un décès causés par la chasse, mais il faut prendre en considération que des milliers de chasseurs emploient leurs armes quotidiennement. Force est donc de constater que le nombre de tragédies et minimum. Le psychologue Slavomir Hubalek est d'un autre avis : « C'est l'armement d'individus primitifs et une manière primitive d'épancher l'agressivité ». D'après lui, l'Etat devrait tout faire pour diminuer le nombre d'armes que possèdent les citoyens. L'Etat ? Il ne fera rien dans ce sens... La réponse de Hugo Roldan, du ministère de l'Agriculture qui répond aussi de la chasse.