Prague se prépare pour les fêtes

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Il est fort probable que la capitale tchèque batte, cette année, un nouveau record touristique : quelque 200 000 visiteurs étrangers pourraient y passer les fêtes de fin d'année, soit 3% de plus qu'en 2005.

En déambulant entre les stands des incontournables marchés de Noël, sur presque toutes les places pragoises (en commençant par celle de la Vieille-Ville), on comprend vite que les commerçants cherchent à séduire justement cette clientèle étrangère, de plus en plus nombreuse. Décorations de Noël et bougies côtoient des bibelots kitsch, le parfum de vin chaud se mêle à celui des « trdlo », une friandise sucrée à la cannelle et préparée directement sur les stands. Inconnue il y a quelques années encore, elle fait le bonheur des gourmands, toutes nationalités confondues.

En visite, la semaine passée à Prague, Hervé et Frédérique Brien, nos auditeurs français de Talence, que vous avez peut-être entendus dans le dernier Courrier des auditeurs, ils sont allés, eux aussi, à la découverte de ce Prague festif. Et musical, bien sûr... On les écoute :

« La première fois, on est venu par hasard, au mois de mars. On est des passionnés de musique classique, alors on s'est dit pourquoi ne pas aller à Prague ? »

« Cette année, c'était l'année Mozart, nous avions donc hésité un peu entre Vienne et Prague. Nous ne regrettons absolument pas d'être venus ici. »

Côté musique, quels ont été vos coups de coeur, cette fois-ci ?

« La Flûte enchantée, en priorité. Avant-hier soir, c'était Don Giovanni et ce soir, c'est le Requiem, à l'église Saint-Nicolas. Quand Mozart est mort, Prague a fait une messe en son honneur. C'est donc le Requiem donné à cette occasion. »

L'ambiance de Noël, elle est la même en République tchèque qu'en France, n'est-ce pas ?

« Disons que la France devient comme Prague, avec les marchés de Noël. Mais ça reste quand même une tradition des pays d'Europe centrale. De même que la Saint-Nicolas. Et puis, sur les marchés en France, il n'y a pas de vin chaud par exemple. »

Si ! A Paris, par exemple...

« Mais ce n'est pas le même, le parfum n'est pas le même. Je ne sais pas ce que vous mettez dans le vin... On a pensé au clou de girofle... Le chocolat avec du rhum, cela ne se fait pas non plus en France. »