Prague soutient Ankara pour l'ouverture de négociations avec l'UE
Le gouvernement tchèque a décidé, mercredi, de soutenir l'ouverture des négociations d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne. Tout comme la Commission européenne, qui a recommandé cette ouverture en décembre dernier, le cabinet de centre-gauche de Stanislav Gross a souligné qu'Ankara devrait remplir toutes les conditions d'adhésion. L'ouverture de telles négociations n'engendre pas automatiquement l'adhésion, a ajouté le Premier ministre, qui défendra la position tchèque, lors du prochain sommet de l'UE le mois prochain, un sommet au terme duquel la décision finale des 25 doit être prise.
« M. Zieleniec nous a indiqué qu'il était vigoureusement opposé à la position adoptée par le gouvernement, car d'après certains documents qu'il a pu obtenir du ministère des Affaires étrangères, la raison principale reste le souhait de surmonter les problèmes liés aux différences culturelles. Personnellement, je suis favorable à l'ouverture de ces négociations parce que si les critères fixés par l'UE, que nous avons dû nous aussi remplir, sont atteints par la Turquie, alors il n'y a aucune raison de ne pas entamer ces négociations. D'après moi, c'est à nous, qui représentons les nouveaux pays, de partager notre expérience avec les autres pays. »