Quand le Mondial 2002 s'annonce...
Bien que les hockeyeurs sur glace ouvrent, ces jours-ci, une nouvelle saison à un tournoi dont le nom ne manque de comique, Ceska pojistovna Cup, l'attention des supporteurs tchèques tourne déjà impatiemment vers Sofia, en Bulgarie. Jan Uhlir explique.
Rien de plus simple que de donner une explication pareille : c'est toujours le football qui est le sport le plus populaire en Tchéquie, et c'est justement à Sofia que la sélection nationale entre, samedi soir, dans les éliminatoires du prochain Championnat du monde de football. Mais, c'est là aussi que les choses cessent d'être simples.
Bien que la Tchéquie n'ait pu se présenter qu'en trois matches de base de l'Euro 2000, éliminée, en poule, par la France et les Pays-Bas, les supporteurs tchèques se souviennent encore bien des éliminatoires précédentes que leurs gars ont passé triomphalement sans perdre un seul point. Il n'est pas étonnant qu'ils soient très inclinés à croire qu'une récidive semblable soit possible. Le sélectionneur de l'équipe nationale, Jozef Chovanec, n'hésite pourtant pas à mettre en garde contre toute tendance à sous-estimer les autres rivaux du groupe. A commencer justement par la Bulgarie. Même sans Stoickov et après la récente défaite « amicale » face aux Belges, la sélection bulgare s'avère très forte, d'autant que ce match d'entrée aura lieu sur son terrain.
Favorisés, les Tchèques partent pour Sofia avec un impératif clair : ne pas perdre des points. Comme Patrik Berger est la seule vedette à faire défaut sur le gazon bulgare, un autre résultat qu'une victoire ou un match nul ne leur sera pas pardonné.