Que la fête continue!
Ce jeudi, dix jours après la cérémonie de clôture des Jeux olympiques, débutent les VIIIèmes Jeux paralympiques d'hiver de l'histoire. A Salt Lake City, près de 1000 sportifs venus de 36 pays, dont six de République tchèque, surmonteront leur handicap pour faire honneur à l'idéal cher au Baron de Coubertin. Guillaume Narguet.
Mais au-delà de ces données chiffrées, et bien plus encore qu'aux Jeux olympiques, c'est la participation à l'événement qui semble revêtir le plus d'importance pour ces sportifs de haut niveau, même si, petite ombre au tableau, il convient de rappeler que, là comme ailleurs, triche et dopage ne sont pas absents. La tragi-comédie des derniers Jeux paralympiques d'été de Sydney est, malheureusement, toujours bien présente dans toutes les mémoires.
Au programme de ces Jeux dits de "la forte volonté" figurent quatre sports: ski alpin, ski de fond, biathlon et hockey sur glace en fauteuil. Chez les Tchèques, trois jeunes femmes, dont Tepla et Rogie, sur lesquelles reposent de nouveau les plus grands espoirs de médailles, prendront le départ des épreuves de ski alpin pour mal voyants. Une autre participera aux épreuves de fond, également pour mal voyants, et enfin, deux hommes, amputés à une jambe au-dessus du genou, se pointeront au sommet de la descente dans la catégorie des handicapés corporels.
Inéluctablement, la question se pose, sans fausse démagogie: pourquoi toutes ces compétitions sportives à part entière ne sont-elles pas organisées pendant la même période que celle des Jeux olympiques? Pour le bien des paralympiques, mais aussi et surtout pour celui des Jeux olympiques. Car sport et olympisme sont malades et la fusion ferait souffler un nouvel esprit sur les Jeux. Réfléchissons-y...