Radůza : « J’ai écrit ‘Je vous aime’ pour ma famille mais quand je le chante, c’est pour tout le monde »

Radůza, photo: Anne-Claire Veluire

« Miluju vás » (Je vous aime), c’est le nom du quatrième album de Radůza, très attendu après son dernier opus sorti en 2005. La chanteuse tchèque, auteure-compositrice, avec sa voix détonante et ses textes empreints d’une grande sensibilité partage avec son public les joies et les peines de sa nouvelle vie familiale. A l’accordéon, ou à la guitare, inspirée de la musique folk, blues, ou de la musique de cabaret, on retrouve le style de Radůza dans ce nouvel album, qu’elle présente au micro de Radio Prague.

Radůza,  photo: Anne-Claire Veluire
« Chaque fois que je fais un album, le dernier est mon préféré. Mais cette fois, c’est aussi le cas parce que c’est un album très intime. Je parle des problèmes que nous avions avec ma famille, avec mon copain, mon amour. Pour cette raison, il est plus profond. »

C’est la raison pour laquelle vous l’avez intitulé ‘Miluju vás’ (Je vous aime) ?

« Oui, c’est pour cette raison. J’ai écrit cette chanson pour ma famille mais quand je le chante en public, c’est pour tout le monde. »

Le public francophone vous connaît aussi parce que vous avez écrit des chansons en français et vous avez fait des tournées en France. Y-a-t-il de nouvelles chansons en français dans ce nouvel album ?

Radůza,  photo: Anne-Claire Veluire
« Malheureusement il n’y a pas de nouvelles chansons en français. Je ne suis pas allée en France parce que j’ai eu des enfants et je ne pouvais pas beaucoup voyager. Mais il y a des groupes français qui m’ont envoyé des emails, qui font mes chansons en France mais qui les jouent et les chantent en tchèque, et c’est très joli. Il y a des Français qui m’ont écrit que grâce à mes chansons, ils apprennent la langue tchèque, et c’est très gentil. »

Vous avez été absente de scène pendant plus de deux ans. Etes-vous contente de revenir et quel effet cela fait-il de revenir sur le devant de la scène ?

Radůza
« Je suis très contente parce que le public est très enthousiaste. Je suis surprise parce que je pensais qu’on m’avait oublié. Et ce n’est pas le cas. »

L’album est autoproduit. Est-ce une démarche volontaire de votre part ?

« J’ai voulu être responsable pour tout. Alors j’ai créé mon label. Ça marche très bien. C’est plus de travail mais j’aime travailler, alors c’est bon pour moi. »