Rappel d'un geste de solidarité de F. Mitterand avec les dissidents tchèques
15 ans se seront écoulés, ce mardi, depuis le petit déjeuner offert par le président français d'alors, François Mitterand, sur le sol de l'Ambassade de France à Prague, aux dissidents tchèques. En souvenir de cet événement, qui s'est passé un an avant la chute du régime communiste, un petit déjeuner à l'Ambassade a réuni, ce mardi matin, une grande partie d'entre-eux.
La liste des invités du président Mitterand comprenait huit dissidents tchèques. Ils étaient tous présents, ce mardi, à l'Ambassade de France, sauf l'ex-président Vaclav Havel, qui se trouve au Portugal, et Ladislav Lis, qui n'est plus parmi nous.
« L'événement avait une importance capitale pour nous », écrit dans les pages du journal Lidove noviny l'évêque ex-dissident Vaclav Maly. Le principal animateur des tribunes de la révolution de Velours 1989 met d'un autre côté en relief l'importance de la solidarité et du soutien manifestés sous telle ou telle forme par des gens « anonymes », sans quelconque aura politique. En ce qui concerne la situation actuelle, Vaclav Maly plaide en faveur de l'intérêt pour des pays tels que Cuba, le Vietnam, la Chine, la Corée du Nord, ou encore la Biélorussie. « Cet intérêt a une signification morale pour les personnes de l'opposition qui sont persécutées. Pour elles, avoir conscience de ne pas être oubliées est source d'encouragement », écrit-il.