REACT-UE : une vingtaine de milliards de CZK pour le système de santé tchèque
La Tchéquie pourrait bénéficier de 18,4 milliards de CZK grâce au programme REACT-UE destiné à renforcer le secteur de la santé et réduire l'impact de la pandémie. C'est ce qu'ont annoncé jeudi le Premier ministre Andrej Babiš et la ministre du Développement régional Klára Dostalová.
Les fonds, à puiser d'ici fin 2023, doivent être consacrés au développement et à la modernisation des hôpitaux et des postes de santé publique et aux soins des patients atteints de cancer et des personnes âgées.
Les demandes de subventions peuvent être déposées progressivement à partir du 5 mai, a déclaré la ministre.
Les subventions doivent contribuer au développement, à la modernisation et au renforcement du réseau des établissements de santé, principalement les urgences, les unités de soins intensifs, les blocs opératoires et les services de diagnostic.
Le financement européen peut également être utilisée pour « augmenter la résistance » des hôpitaux traitant les patients oncologiques, ceux souffrant de maladies cardiaques, d'obésité et de maladies mentales ainsi que les établissements de soins aux personnes âgées.
La ministre a ajouté que la République tchèque pourrait percevoir "jusqu'à 26 milliards de CZK du programme REACT-UE au total". Avec 18,4 milliards pour la santé, Prague pourrait également percevoir 4,8 milliards pour le système de sauvetage intégré pour les équipements, la formation et les technologies informatiques de la police, des pompiers et des secouristes. En outre, 2,4 milliards peuvent être dépensés pour les services sociaux et les « infrastructures sociales », a ajouté Klára Dostalová.
L'agence de presse ČTK rappelle que le groupe fondé par le Premier ministre et placé dans des fonds fiduciaires englobe entre autres des laboratoires, des cliniques et des polycliniques, ce qui pourrait entraîner dans ce domaine d'autres potentiels conflits d'intérêts.