Remise en activité de la centrale de Temelin
Comme il fallait s'y attendre, la remise en activité du réacteur du premier bloc de la centrale nucléaire de Temelin en Bohême du sud, après un arrêt de trois mois, a provoqué une série de réactions négatives en Autriche.
Comme il fallait s'y attendre, la remise en activité du réacteur du premier bloc de la centrale nucléaire de Temelin en Bohême du sud, après un arrêt de trois mois, a provoqué une série de réactions négatives en Autriche. La suspension du fonctionnement de la centrale a permis de réparer certaines failles et notamment les vibrations de la turbine. Pour l'instant, l'activité de la centrale est réduite au minimum mais on envisage de l'élever progressivement jusqu'à atteindre 55 % du rendement du réacteur. Les réactions autrichiennes ont été quasi immédiates. La remise en activité a été fermement critiquée, en Autriche, par des hommes politiques et des militants contre le nucléaire. Ils ont appelé le gouvernement autrichien à protester avec toute son autorité contre la centrale. Selon les Verts autrichiens, le gouvernement devrait imposer l'arrêt définitif de la centrale et la compensation des pertes de la partie tchèque par l'Union européenne. Des protestations ont été formulées, entre autres, par Uli Sima, porte-parole de la section de l'environnement du Parti social démocrate autrichien, Josef Pühringer de la Plate-forme contre le danger nucléaire, mais aussi par Peter Wesenthaler, secrétaire général du parti nationaliste autrichien, FPO. Ce parti envisage d'organiser un référendum en vue de bloquer l'adhésion de la Tchéquie à l'Union européenne au cas où la centrale de Temelin serait mise en activité.