Rencontre avec une jeune professeur de Français qui enseigne à l'école des Ursulines de Prague
Aujourd'hui, nous vous proposons un petit avant-goût du programme « Spécial Pâques » que vous a concocté Anna Kubista. Elle s'est rendue à l'école des Ursulines à Prague, une école religieuse située à quelques pas du Théâtre national. Sur place, elle a rencontré Tana Kadlecova, qui enseigne le français à mi-temps dans cet établissement à des petites classes du niveau primaire. Extrait :
On se trouve devant l'école Sainte-Ursule, c'est bien ça ? Bonjour Tana !
« Bonjour, c'est bien ça. C'est une école ursuline, catholique qui rassemble le primaire et le collège, donc des enfants de 6 à 15 ans à peu près. Les enfants sont scolarisés à 6 ans, mais ils peuvent l'être à 7 ans, un peu plus tard, donc, quand les parents pensent qu'ils ne sont pas encore prêts. »
Quelle est la particularité des écoles religieuses et du système scolaire tchèque par rapport au français ?
« Il y a des écoles gratuites, et des écoles privées qui sont payées par les parents, mais les écoles religieuses ne sont pas payées par les parents, c'est l'Etat qui payent les professeurs. »
Parlez-nous un peu de votre parcours. Vous êtes professeur de français et de tchèque. Comment êtes-vous arrivée au français ? Votre intérêt pour le français, c'est un hasard ?
« Oui, c'est tout à fait par hasard parce que j'étais dans un collège spécialisé dans les maths, et puis, j'ai cherché un lycée scientifique, mais je n'ai pas réussi l'examen... Alors, j'ai dû prendre ce qui restait (rires). J'ai commencé à apprendre le français, et c'était un peu « choquant » parce que c'est une langue que je n'avais jamais rencontrée avant. Les autres, dans la classe, ils étaient déjà préparés. J'étais la pire dans la classe (rires).
Retrouvez l'intégralité de cette visite à l'école des Ursulines, ce lundi 17 avril, à l'occasion du lundi de Pâques.