Salaire moyen : la barre des 30 000 CZK sera probablement franchie en 2017
Le montant du salaire mensuel brut moyen en République tchèque se rapproche toujours un peu plus de la barre des 30 000 couronnes. Selon les données publiées ce vendredi par l’Office tchèque des statistiques (ČSÚ), les Tchèques ont touché un salaire moyen de 29 230 couronnes (1 082 euros) au cours du quatrième trimestre 2016, soit une augmentation de 4,2 % en l’espace d’un an. Cette valeur nominale est toutefois à relativiser en raison notamment de l’inflation.
L’inflation en hausse ralentit toutefois cette croissance des revenus. Au cours du quatrième trimestre 2016, les prix à la consommation ont enregistré une hausse de 1,4 %, ce qui signifie que le montant du salaire mensuel n’a augmenté réellement que de 2,8 % au cours de la même période. Cette tendance devrait se confirmer en 2017. Ainsi, si le taux de chômage a baissé de deux dixièmes de point à 5,1 % en février, le taux d’inflation s’est élevé à 2,5 %, soit 0,3 point de plus par rapport au mois de janvier.
Par ailleurs, environ deux tiers des employés dans le pays perçoivent un salaire inférieur à la moyenne, notamment ceux travaillant en dehors de Prague et dans les petites entreprises possédant moins de 20 employés. En hausse de 6 % au quatrième trimestre 2016, le revenu médian, qui reflète mieux la réalité et le montant réel des revenus d’une population, s’est lui élevé à 25 061 couronnes (près de 930 euros) pour l’ensemble du pays.
Sur l’ensemble de l’année 2016, le montant du salaire mensuel brut moyen en République tchèque s’est élevé à 27 589 couronnes (1 020 euros), soit une hausse de 4,2 % par rapport à 2015. En tenant compte de l’inflation (taux moyen de 0,7 % pour 2016), l’augmentation réelle a été de l’ordre de 3,5 %. Selon un rapport comparatif publié par ČSÚ en décembre dernier, les revenus annuels des Tchèques correspondent à seulement un peu plus d’un tiers de la moyenne de l’Union européenne. Relativement aux coûts des différents biens de consommation, leur pouvoir d’achat atteint cependant près de 60 % de la moyenne européenne.