Sécurité nationale menacée par le blanchiment d’argent
La République tchèque reste un pays dans lequel le blanchiment d’argent pour des gangs d’Europe de l’Est prolifère, d’après le Centre national contre le crime organisé (NCOZ). Depuis le début de l’année, la police a tchèque saisi six milliards et demi de couronnes qui, selon elle, étaient destinées à être blanchies. Ces fonds venaient notamment de l’espace post-soviétique et sont destinés à l’Ouest.
L’ère des « chevaux blancs » – c’est-à-dire des personnes inexpérimentées et faisant face à des problèmes sociaux et financiers, et qui rendent le blanchiment d’argent possible – serait de retour, et le chef du NCOZ, Jiří Mazánek, a évoqué à la Télévision tchèque une possible menace pour la sécurité de la République tchèque. En effet, les « affaires constituent des menaces hybrides » contre la sécurité du pays ou des pays voisins.
La police travaille actuellement avec le ministère de la Justice pour modifier la loi. La nouvelle loi obligerait les étrangers eux-mêmes – et non les enquêteurs – à prouver l’origine de l’argent, usant ainsi l’option fiscale plutôt que l’option pénale pour traiter ces affaires.
La lutte contre le blanchiment d’argent est suivie par le Money Wall, une organisation relevant du Conseil de l’Europe. Elle indique que la République tchèque a fait des progrès l’année dernière par rapport aux années précédentes.