Subventions européennes : en 2020, la République tchèque en a encore bien profité
La République tchèque est toujours très largement bénéficiaire du budget de l’Union européenne. En 2020, le montant de son bilan net s’est élevé à 85,7 milliards de couronnes (3,3 milliards d’euros), selon les chiffres publiés cette semaine par le ministère des Finances.
La République tchèque a compté, en 2020, dernière année de la période 2014-2020, parmi les dix-sept Etats membres bénéficiaires. Le montant de sa contribution s’est élevé à 60,2 milliards de couronnes (2,3 milliards d’euros) et celui des fonds reçus à 145,6 milliards de couronnes (5,6 milliards d’euros). En 2019, ce bilan s’était élevé à 70 milliards de couronnes (2,7 milliards d’euros).
Le bilan 2020 est aussi le plus élevé depuis son adhésion à l’Union européenne en 2004. En l’espace de dix-sept ans, la République tchèque a perçu près de 900 milliards de couronnes de plus (34,5 milliards d’euros) qu’elle n’en a versés au budget européen. Elle en sera encore très largement bénéficiaire pour la prochaine période compris entre 2021 et 2027.
« Notre appartenance à l’UE a incontestablement du sens, et pas seulement d’un point de vue financier, s’est félicitée la ministre des Finances, Alena Schillerová (mouvement ANO). L’argent européen nous aide à financer différents projets dont les Tchèques profitent quotidiennement, que ce soit dans les domaines des transports, de l’environnement ou encore des innovations et de l’éducation. »
Toujours selon le commentaire de la ministre, une des priorités du gouvernement pour ce qui est de l’utilisation prochaine des subventions européennes sera la mise en œuvre du Plan national de rénovation, qui doit contribuer à la relance de l’économie du pays après la crise du coronavirus. Ce plan doit être présenté à la Commission européenne pour la fin du mois d’avril au plus tard. « Nous voulons nous servir de l’argent européen pour les transformation numérique et écologique, pour soutenir les entreprises, les sciences, la recherche, les innovations et le développement de l’éducation et des formations », a précisé Alena Schillerová.