Tour de France : Kreuziger recule au général mais reste dans les temps
La première étape alpestre du Tour de France a été courue dimanche. A l’issue de celle-ci et à l’orée de la dernière semaine, Roman Kreuziger, le seul coureur tchèque engagé sur la Grande Boucle, occupait la seizième place au classement général, avec 4’40’’ de retard sur le nouveau maillot jaune, Alberto Contador.
Pour Roman Kreuziger, la semaine a été longue. Il a en effet souffert de problèmes intestinaux récurrents qui l’ont empêché d’être au mieux de sa forme au cours des six étapes de la semaine. Résultat, son retard sur le maillot jaune, porté par Alberto Contador depuis dimanche soir, s’élève désormais à 4’40’’.
Lundi, c’était jour de repos pour le peloton du Tour, et les problèmes de santé ne sont plus qu’un mauvais souvenir pour Kreuziger… Mais avant cela, fatigué, il a vécu une 15e étape, la première alpestre, difficile entre Pontarlier et Verbier. Une étape de haute montagne où seuls les meilleurs grimpeurs avaient leurs chances. Roman Kreuziger a terminé 11e, à 2’06’’ du vainqueur, le grand favori espagnol Alberto Contador. Il a livré ses impressions de Kreuziger quelques minutes après l’arrivée :
« Je ne suis pas spécialement satisfait de ma performance aujourd’hui, mais après les problèmes intestinaux que j’ai eus cette semaine, ce n’est finalement pas trop mal. On a eu la course à laquelle on pouvait s’attendre : les favoris étaient présents et ont pris les choses en main. J’ai résisté dans l’ascension finale aux deux premières attaques, mais pas à la troisième. Il m’a alors manqué un peu de force dans les jambes. Je suis un peu déçu parce que j’espérais résister jusqu’à l’arrivée. Mais je suis confiant pour la dernière semaine, je pense que je serai en meilleure forme que dimanche, sur cette étape qui comptait parmi les plus difficiles depuis le début du Tour. »La prochaine étape c’est mardi entre la commune suisse de Martigny et Bourg-Saint-Maurice en France. Une étape de 159 kilomètres de haute montagne marquée surtout par l’ascension du col du Grand-Saint-Bernard. Trente kilomètres d’ascension jusqu’à près de 2 500 mètres d’altitude.
Pour la suite, la fin du Tour s’annonce difficile mais Roman Kreuziger se veut confiant dans ses qualités de grimpeur et de rouleur pour le contre-la-montre. Il lui reste en effet six étapes pour rattraper son retard et terminer dimanche à Paris parmi les dix premiers du classement général. C’est l’objectif qu’il s’est fixé avant d’aborder ce Tour de France 2009.