Un milliard de couronnes pour l’usine Škoda Auto de la région de Hradec Králové
Plus d’un milliard de couronnes issus de fonds publics pourraient êtres investis dans l’infrastructure publique et dans l’agrandissement de la zone industrielle Solnice-Kvasiny, située dans la région de Hradec Kralové, en raison du développement de l’usine Škoda Auto qui s’y trouve. Cette information a été révélée par Lubomír Franc, le président de la région de Hradec Králové.
Dans les trois années à venir, la société Škoda prévoit d’investir dans l’usine à Kvasiny plus de 7,2 milliards de couronnes, et ce essentiellement dans les modèles SUV. La société va ainsi créer près de 1 300 nouveaux emplois, ainsi que 400 emplois parmi différents fournisseurs régionaux. Au total près de 13 milliards de couronnes devraient être investis dans le fonctionnement de l’usine.
Le montant exact de ces investissements publics doit être connu au printemps 2015, lorsque le gouvernement approuvera concrètement les différents projets de construction. Avant cela, le gouvernement, la société Škoda Auto et les représentants de la région de Hradec Králové signeront un mémorandum sur cette coopération. L’Etat compte construire, par exemple, de nouvelles zones industrielles, reliées à la zone industrielle de Kvasiny, sur une superficie de 51,62 hectares, qui sera accompagnée d’une nouvelle infrastructure publique. L’extension de la zone industrielle représente également une occasion pour financer de nombreux projets, comme les infrastructures de transport.
Entre 2005 et 2012, l’Etat et la région de Hradec Králové ont réalisé dans cette zone des investissements de l’ordre d’un milliard et demi de couronnes. A l’heure actuelle, l’usine Škoda Auto à Kvasiny fabrique des modèles de voiture Škoda Superb, Yeti et Roomster. Sa production annuelle, qui a été jusqu’à présent de l’ordre de 150 000 voitures, devrait être progressivement augmentée jusqu’à près de 280 000 voitures en fonction de la demande réelle. Le nombre de salariés de l’usine va passer des 4 200 à près de 5 500 personnes d’ici 2017.