Un succès d'un film tchèque en Amérique

Le film tchèque du metteur en scène Jan Hrebejk, "Il faut s'entraider", candidat, cette année, de l'Oscar du meilleur film étranger, connaît un grand succès à l'étranger. Dans le contexte du cinéma tchèque, c'est plutôt une exception. Lenka Jansova, pour plus d'informations.

Jan Hrebejk

Ce film tchèque gagne beaucoup de spectateurs, en Amérique, surtout. Après sa première américaine, le 8 juin, on peut le trouver parmi les premiers cinquante films à succès. Ce film y occupe la trente-septième place, maintenant. Il a gagné 314 000 dollars, pendant un mois à peine.

"Il faut s'entraider" a pour thème la persécution des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale et le point de vue de ses auteurs n'est pas du tout celui de tous les jours. Les comptes rendus sont assez positifs, dans la plupart de journaux américains. Ils apprécient les acteurs, même si le public ne les connaît pas. Ils apprécient également la présentations de situations pleines de contradictions par les auteurs ainsi que l'atmosphère du film.

Mais ce succès tchèque à l'étranger est une chose assez rare, quand même. "Les producteurs du cinéma national savent bien produire les films, mais ils ne savent pas les vendre à l'étranger" dit le producteur tchèque Jaroslav Boucek.

"Il faut s'entraider" est un film déjà vendu en Amérique du Sud, au Japon et dans quelques pays asiatiques. Mais les distributeurs européens attendent le retentissement du film en Amérique. "Je ne comprends pas très bien pourquoi il est plus difficile de pénétrer sur les écrans européens", déclare le réalisateur Jan Hrebejk.