Une semaine de culture espagnole en République tchèque
Un an exactement après la République tchèque, l’Espagne a pris la tête de l’Union européenne pour six mois. Cette présidence est naturellement au cœur des activités diplomatiques et culturelles de la péninsule ibérique en République tchèque, et c’est donc sous ces auspices qu’a été placée la septième édition de la semaine culturelle espagnole en République tchèque. Maribel Vargas Gomez est lectrice d’espagnol à l’Université Charles et elle est une des organisatrices de cette semaine culturelle.
« Ce n’est pas vraiment un concert, c’est plutôt un mélange entre un concert et un atelier de musique. Concepción parlera de l’histoire de la musique espagnole en relation avec la musique française. Mais aussi elle jouera du violon. »
C’est un programme un peu surprenant dans le sens où on ne retrouve pas tous les clichés espagnols comme la corrida, la paëlla et le flamenco. C’est une démarche volontaire ?
« Concepción parlera du flamenco, mais seulement un peu. Tout le reste, on a essayé de montrer d’autres facettes de la culture espagnole, qui sont moins connues. Par exemple, le monologue théâtral d’Esmeralda Elizalde, qui traite le sujet de l’égalité des sexes. C’est un point très important de la politique actuelle espagnole. »A Prague, il y a quelques années à peine, un nouvel institut Cervantès a été inauguré, on voit beaucoup de gens qui apprennent l’espagnol. On a l’impression que les Tchèques s’intéressent beaucoup à la culture et à la langue espagnole. Est-ce bien le cas ?
« Oui, c’est le cas. Je pense que les Tchèques sont attirés par tout ce qui concerne la culture espagnole. L’espagnol est la troisième ou quatrième langue la plus parlée dans le monde. C’est logique que les Tchèques veuillent apprendre l’espagnol parce que ça leur offre plusieurs possibilités de voyager et de découvrir l’Espagne mais aussi les pays d’Amérique latine. »La semaine culturelle espagnole se déroule du 19 au 23 avril, à Prague, Brno, Olomouc et České Budějovice.