Le Président Vaclav Havel n'est pas d'accord avec la nomination de certains candidats proposés par le ministère des Affaires étrangères et acceptés par le cabinet aux postes diplomatiques. Parmi eux, le vice-ministre des Affaires étrangères, Hynek Kmonicek, qui devrait diriger la mission tchèque de l'ONU à New York, et Ivan Busniak, qui devrait défendre les intérêts tchèques en Grèce, et auquel Vaclav Havel reproche une trop grande complaisance vis-à-vis de l'ex-président yougoslave, Slobodan Milosevic, du temps où il était ambassadeur en Yougoslavie. Vaclav Havel hésite également à signer les lettres de créances pour Alena Prouzova, candidate au poste d'ambassadeur en Finlande, et celles d'Alexandr Slaby, proposé à la tête de la mission de l'ONU à Genève. Martin Krafl, du bureau présidentiel, rejette l'idée selon laquelle il s'agirait de la part du Président d'un obstructionnisme: l'unique raison des réserves, c'est l'intérêt du Président pour que ces postes soient occupés par des personnes répondant, sur le plan professionnel, aux exigences de ces fonctions.
