Visite de la ministre tchèque de l'Education nationale en France
La ministre tchèque de l'Education nationale, Petra Buzkova, s'est rendue à Paris. Vaclav Richter a demandé à Ondrej Gabriel, du département presse du ministère tchèque de l'Education nationale, quel était l'objectif de cette visite:
"La ministre participe en France à la réunion du comité pour la politique scientifique et technologique de l'Organisation internationale pour la coopération et le développement (OICD) au niveau des ministres. Les négociations ont lieu les 29 et 30 janvier à Paris. On peut résumer les thèmes de ces travaux par les documents publiés après le premier jour des négociations. Les participants se penchent sur les contacts entre les sciences et les innovations et sur le soutien au développement et à la mobilité des ressources humaines dans les sciences et technologies. En se basant sur ces données présentées à la réunion, les ministres discutent des solutions optimales à ces problèmes."
On se demande donc si l'on peut s'attendre à des retombées concrètes de cette réunion sur le secteur de l'enseignement en République tchèque. Ondrej Gabriel.
"Certainement, on adoptera deux déclarations, notamment celle sur l'accès aux données numériques résultant des recherches subventionnées qui revêt une grande importance, car l'accès libre aux données numériques sera un facteur clé du développement des sciences. Les principes et les directives définies par l'OICD contribueront considérablement à la coordination des approches nationales vis-à-vis de cette problématique. Le sens de cette déclaration est le suivant: l'utilisation multipliée des données de recherches par les universités et l'industrie dans le monde entier permettra d'améliorer l'efficacité des recherches et d'éviter les duplications qui se produisent souvent. Permettre un accès international aux données numériques est une voie vers une bonne gérance des connaissances et vers le soutien des innovations. Ce sont les problèmes sur lesquels la ministre se penche depuis quelque temps déjà en collaboration avec les entreprises industrielles tchèques. L'initiative de l'OICD va donc, disons, dans le même sens que celle de notre ministère de l'Education."