A propos des contrôles des Tchèques par des fonctionnaires britanniques

Le Comité tchèque d'Helsinki

Les contrôles des Tchèques en partance pour la Grande-Bretagne, à l'aéroport de Prague, par des fonctionnaires britanniques, ont été peu transparents et sans fondement juridique clair. Le gouvernement tchèque devrait élucider toutes les circonstances demeurant contentieuses, voilà l'appel lancé par le Comité tchèque d'Helsinki au gouvernement.

Le Comité tchèque d'Helsinki
Les contrôles des Tchèques en partance pour la Grande-Bretagne, à l'aéroport de Prague, par des fonctionnaires britanniques, ont été peu transparents et sans fondement juridique clair. Le gouvernement tchèque devrait élucider toutes les circonstances demeurant contentieuses, voilà l'appel lancé par le Comité tchèque d'Helsinki au gouvernement. Les contrôles, introduits à la mi-juillet pour limiter le nombre de demandeurs d'asile, ont été suspendus le 9 août. Sur plus de 120 passagers refoulés, la quasi-totalité étaient des Roms. Les contrôles ont été critiqués par des ONG comme étant discriminatoires. Le Président Vaclav Havel a accueilli la fin des contrôles de "triage" à l'aéroport. A ses dires, cet événement invite la société à réfléchir sur la situation qui pousse en Tchéquie les Roms à partir en exil. Or, le rétablissement des contrôles est toujours possible. Selon la partie britannique, tout dépendra du nombre de demandeurs d'asile les deux ou trois prochains mois. Les données sur le nombre de demandeurs seront fournies au gouvernement tchèque. C'est ce qui a été convenu par le vice-premier ministre, Pavel Rychetsky, et le représentant de l'ambassadeur britannique, Denis Keefe.