Arrivée, ce mercredi, à Prague d'un nouveau nonce apostolique

Arrivée, ce mercredi à Prague, du second nonce apostolique dans l'histoire de la République tchèque, l'archevêque Erwin Josef Ender. Alena Gebertova pour plus d'informations.

« C'est comme si je revenais presque chez moi, dans un milieu très proche ». L'archevêque Ender l'a dit pour Radio Vatican, peu après sa nomination en mai dernier. Né en 1937 à Steingrund, sur l'actuel territoire polonais, il a effectivement passé les premières années de sa vie non loin des pays tchèques. Après avoir fait des études en théologie, c'est dans les années soixante-dix qu'il entra dans les services diplomatiques du Vatican...

Le nouveau nonce du pape arrive à Prague environ deux mois après qu'un accord d'Etat tchéco-vaticanais ait été rédigé, avant d'être soumis au cabinet et au Parlement tchèque. On s'attend à ce qu'il soit adopté à l'automne prochain. La République tchèque, rappelons-le, est l'un des derniers pays postcommunistes à ne pas avoir encore un pareil accord. Force est de constater que le projet de l'accord ne concerne pas les questions d'ordre patrimonial. Celles-ci relèvent, comme l'ont constaté les deux parties, de la compétence de la législation tchèque. Le problème de la restitution des biens à l'Eglise, confisqués par le régime communiste, demeure donc toujours en l'état.

Nous rappelons également que les relations diplomatiques entre la Tchécoslovaquie et le Vatican ont été établies en 1920. Interrompues pendant la guerre, elles ont été suspendues sous le régime communiste. Au niveau des ambassades, elles ont été renouvelées en 1990, donc au lendemain de la chute du régime communiste.

Le nonce Ender ouvre sa mission à Prague après celle effectuée dans les pays baltes. Espérons qu'elle soit pour lui aussi heureuse que les 11 ans passés à Prague par son prédécesseur, Giovanni Coppa. Celui-ci les a caractérisés, en effet, comme les plus belles années de sa longue carrière diplomatique au service du Vatican.