Claude Zidi au Festival du film français (Photo : CTK)
La 7ème édition du Festival du film français se déroule, jusqu'au 29 novembre, à Prague et en province. Philippe Boudoux est attaché audiovisuel à l'ambassade de France et directeur de ce festival...
Claude Zidi au Festival du film français (Photo : CTK)
"Il y a beaucoup plus de films que l'an passé et on est très heureux parce que ça permettra de présenter encore plus dans sa diversité l'actualité du cinéma français. Donc quatre sections principales sont à l'affiche. Une section est consacrée aux avant-premières, comme l'an passé, celle-ci ne varie guère : nous projetterons cinq avant-premières de films qui sortiront, dans les semaines qui suivent, sur tous les écrans en République tchèque. Nous avons aussi trois nouvelles sections : une section Hommages, présentant les artistes concernés par ces avant-premières et connus en République tchèque, le réalisateur François Ozon et deux jeunes acteurs, Romain Duris et Edouard Baer. Ensuite une section Cannes 2004 qui reprendra les meilleurs films diffusés lors du tout dernier festival, il y a six mois. Enfin, une section DVD qui offrira des films, mais aussi des concerts d'artistes français qui n'ont jamais été diffusés en salles jusque-là. Cela permettra de découvrir cinq films, mais aussi de profiter dans une salle de spectacle d'une diffusion sur ce nouveau support excellent en qualité des concerts de Charles Aznavour, Manu Chao ou Daft Punk."
Claude Zidi au Festival du film français (Photo : CTK)
Quelles sot les pointures qui font, cette année, le déplacement à Prague ? En attendant l'arrivée de l'acteur principal du film « Poids léger », Philippe Godeau, ou du membre du comité de sélection du Festival de Cannes, Guy Braucourt, le festival a accueilli le réalisateur Claude Zidi. Il y a présenté le troisième épisode des aventures de ses policiers ripoux, série connue et appréciée en République tchèque... Claude Zidi répondait aux questions d'Alexis Rosenzweig.
C'était un risque calculé la troisième aventure des ripoux ?
« Tout film est un risque calculé. C'était plutôt un plaisir de travailler avec des personnages que je connais bien, les fameux ripoux, et de tourner en décor naturel dans le Paris populaire. Les deux premiers se passaient à Montmartre, celui-ci autour de la Bastille. »
'Ripoux 3'
Dans les titres de l'actualité ici, on parle souvent de corruption, et notamment de corruption dans la fonction publique et la police. Est-ce que les journalistes tchèques que vous rencontrez vous posent des questions sur la corruption dans la police française après avoir vu les « Ripoux » ?
« Je crois qu'il y a assez peu de corruption dans la police en France. Il y en a peut-être eu d'ailleurs, j'ai fait les premiers « Ripoux » il y a déjà longtemps. S'il y en a, c'est de la petite corruption, légère, des histoires de contraventions qui ne vont pas très très loin. Il existe des corruptions beaucoup plus graves, dans le commerce international, en politique, dans les partis politiques en particulier, et au niveau des contrats d'armement où on atteint des sommes hallucinantes. Mon René, mon personnage, il fait sauter une contravention pour un apéritif, ça ne va pas très loin... »
