Correspondance depuis Bruxelles sur la présence tchèque au sommet de l'U.E.
Le Premier ministre, Vladimir Spidla, et le chef de la diplomatie, Cyril Svoboda, ont représenté la République tchèque au sommet de l'Union européenne, à Bruxelles. Le sommet a été précédé d'une rencontre du groupe de Visegrad avec les pays du Bénélux, la troisième du genre, au cours de laquelle les petits pays ont harmonisé leurs attitudes pour le sommet. Avec quelles conclusions principales le sommet des 25 chefs d'Etat et de gouvernement s'est terminé à Bruxelles? Une question pour notre envoyé spécial, Alexis Rosenzweig, qui était dans la délégation des journalistes:
Deux semaines après les attentats de Madrid, les dirigeants européens ont donc refait leur l'unité, au sommet de Bruxelles, en renforçant l'arsenal anti-terroriste de l'Union et en décidant d'adopter, au plus tard en juin, la première Constitution européenne. Côté tchèque, les résultats obtenus sont considérés comme encourageants.
Pavel Telicka, qui deviendra le mois prochain le premier commissaire européen tchèque, fait le bilan de ce sommet pour Radio Prague :
M.Telicka, quelle a été l'atmosphère générale de ce sommet?
" Je crois que l'atmosphère est bonne et que tous espèrent que les positions sont très bonnes pour la conclusion de la conférence intergouvernementale."
La République tchèque, a-t-elle réussi à faire entendre sa voix?
"Oui, tout à fait."
La proposition de Vladimir Spidla concernant une force des pompiers européenne a-t-elle reçu un bon écho?
"Oui, je crois que oui. C'est une idée qui doit d'abord être traitée à un niveau politique avant d'être soumise à un prochain sommet."