Courrier des auditeurs
Bonjour et bienvenue à ce rendez-vous hebdomadaire autour de vos lettres. « Je viens d’apprendre que vous continuez vos émissions en ondes courtes et en suis très heureux, mais j’espère que l’écoute sera meilleure que ces derniers temps », écrit Jean-François Meile d’Ars-Sur-Moselle. Il n’est malheureusement pas le seul à nous signaler une mauvaise audibilité de nos programmes. Paul Jamet d’Argenteuil se plaint d’une écoute « pénible » le 10 janvier dernier, à 8h 30 sur 9860 kHz.
« Qu’il est agréable de savoir que Radio Prague restera sur les ondes courtes ! », écrit Paul Jamet. « La radio, c’est quand même à l’origine une TSF, une transmission sans fil ! Or, aujourd’hui, le téléphone est de plus en plus sans fil alors que la radio est de plus en plus présente sur Internet, voire sur le câble. Les nombreux courriers des auditeurs ont-ils pesé ou non dans la décision de maintenir une diffusion OC ? » Bien sûr que oui, M. Jamet !
« Des milliers d’auditeurs répartis dans le monde vont continuer de pouvoir capter et écouter Radio Prague sur ondes courtes et vous vous doutez de la joie qui m’anime en vous écrivant », nous confie Jacques Augustin de Rosny-Sous-Bois, et il poursuit : « Il eut été si regrettable de réduire au silence des voix aujourd’hui libérées depuis la révolution de velours de 1989 ! Récemment, c’est la musique qui l’a emporté dans vos chroniques avec une présentation en deux volets du groupe ‘Plastic People’, c’est-à-dire plus ou moins ‘Qui vivra verra’. Un profil pas toujours évident à cerner, mais agréable à écouter pour sortir des sentiers battus et partager la fougue des jeunes ! » Et puis, un message qui fera plaisir à Guillaume Narguet car vous nous écrivez, M. Augustin : « Je me permets de souligner que votre chronique du lundi est l’une des rares à être si complètes pour le sport. Un véritable amour pour commencer la semaine !»
Toujours avec vous, Jacques Augustin, nous passons au cinéma et plus particulièrement au dessin animé. Vous nous demandez : « Cette industrie est-elle toujours populaire en République tchèque et quels sont les principaux films de 2009 ? »
Oui, le cinéma d’animation est toujours très apprécié des spectateurs tchèques et toujours aussi réputé dans le monde. Et pourtant, les cinéastes animateurs tchèques ont toujours du mal à rassembler des moyens financiers pour leurs projets. De créativité, ils n’en manquent pas. Juste quelques exemples : Fimfárum, en deux volets, est une adaptation des contes du comédien et écrivain Jan Werich, réalisée par Vlasta Pospíšilová et Aurel Klimt. Ou encore les longs métrages de la jeune réalisatrice et plasticienne Maria Prochazková qui marie avec succès, la technique du film classique avec celle du dessin animé. Enfin, n’oublions pas le récent succès de la télévision publique qui avait produit et diffusé deux mini-séries intitulées « Krysáci » (« Les rats ») et doublées par l’un des comédiens les plus connus dans le pays, Bolek Polívka. Pour revenir à votre question, M. Augustin : le film d’animation le plus remarqué de 2009 s’appelle « Drôle de grenier » (en tchèque « Na půdě, aneb Kdo má dneska narozeniny ? »), il a été réalisé par Jiří Barta et raconte l’histoire des jouets et de vieux objets oubliés dans un grenier. Mais détrompez vous, « Drôle de grenier » n’est pas un dessin animé 3D, mais un film de marionettes, tourné avec des moyens « classiques ». Une bonne nouvelle : en décembre dernier, le film est sorti en France. Le Courier des auditeurs de cette semaine touche à sa fin. Merci à Françoise Hacart qui a joint à sa lettre un article de la presse française sur le Tchèque Zdeněk Štybar, sacré champion du monde de cyclo-cross. Nous saluons également Agnès Simoni, Félix Guilbaud, Philippe Marsan, Jean-Marie Monplot, Gérard Petrisot et André Biot. Merci pour vos cartes, courriels et rapports d’écoute. Toute l’équipe vous souhaite une bonne fin de semaine. Au revoir !