Courrier des auditeurs

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Notre rencontre hebdomadaire autour de vos lettres, courriels, remarques et questions adressées à la rédaction française commence aujourd’hui dans le port de Gruissan, au sud de la France : « C’est bien agréable d’écouter Radio Prague au bord de la grande bleue... », nous a écrit Michel Arlie. Dans la région des Pays de la Loire, à Orvault plus précisément, nous avons un autre auditeur fidèle de Radio Prague, René Durand. Vous constatez, M. Durand, que « la réception est toujours bonne sur 5 930 kHZ. »

Dans ces conditions tout à fait favorables, vous avez écouté l’émission du 8 mai, où Anna Kubišta a interrogé l’historien français Marc Ferro – une rencontre articulée autour des grands événements historiques du XXe siècle, dans lesquels les Tchèques et les Slovaques ont été impliqués. Vous nous écrivez :

« Aujourd’hui, l’émission spéciale était bien intéressante. L’analyse de l’interviewé m’a paru très juste. J’ai aussi apprécié le programme musical qui a suivi. »

Frédérique et Hervé Brien de Talence nous racontent, dans un courriel, ceci :

« Ce lundi 12 mai, gros orage sur la région et condition d’écoute moyenne, mais c’est avec beaucoup de plaisir que nous avons quand même pu écouter votre émission avec de nombreux extraits de Má Vlast de Bedřich Smetana. Cela nous a rappelé notre venue à Prague, avec votre compagnie aérienne nationale et le moment de l’atterrissage où était jouée cette œuvre. Un très intéressant et très complet reportage sur le marathon de Prague qui connaît un succès grandissant et surtout l’annonce de l’excellent temps de Guillaume Narguet sur cette épreuve. »

Le 14e Marathon de Prague,  photo: Štěpánka Budková
Pour rappel, quelque 5 000 coureurs ont pris part à cette 14e édition du marathon organisé, dimanche dernier, dans les rues de la capitale et remporté par le Kenyan Kenneth Mungara. Je félicite, avec vous, M. Brien, notre collègue Guillaume et je vous passe encore un extrait de Má Vlast, Ma Patrie... Ce sera le quatrième des six poèmes symphoniques qui forment ce cycle, intitulé « Par les prés et les bois de Bohême ».

Récemment, nous avons reçu à Radio Prague un courriel signé Patrick Le Fur de Paris. Il nous pose une question particulière : « Journaliste et auteur je suis en train de préparer dans l'URGENCE un livre sur les ROULOTTES à paraître en France aux éditions RUSTICA. Voici donc l'objet de ma demande : Le public venant visiter le "Musée de l'art Rom de Brno" peut-il voir des ROULOTTES ou des documents sur cet habitat ? Toutes les informations et les photos sur ce sujet (différents types de ROULOTTES ANCIENNES ou contemporaines, motifs de décoration, ustensiles de la vie quotidienne, type de cheval, métiers liés a la roulotte etc...), roulottes ROM mais aussi MANOUCHE, GITANE, GYPSIE, roulottes de CIRQUE et de FORAINS (en Europe) seraient donc les bienvenues pour enrichir mon livre. »

Jana Horváthová
Notre collègue de la Radio tchèque Jana Šustová a contacté, pour vous tous qui vous intéressez à la culture des Roms, la directrice du Musée de Brno, Jana Horváthová. Voici sa réponse exhaustive, qui nous est parvenue également par mail, et que je cite en raccourci :

« Effectivement, nous exposons dans la cour de notre Musée de la culture rom une copie d’une roulotte. Une autre roulotte fait partie des collections qui ne sont actuellement pas accessibles au public. Mais dans les deux cas, il s’agit d’un chariot à ridelle, avec une bâche, utilisé en Europe centrale par les nomades, et par les Roms pauvres. Avant la Deuxième Guerre mondiale, les Roms en Tchécoslovaquie (les Sinti et les Roms tchèques) se déplaçaient soit en chariots bâchés, mais plus confortables (dont nous disposons les photos), soit en roulottes en bois, luxueuses, avec les pneus... Elles leurs ont été confisquées dans les camps d’internement de Lety et de Hodonín... Ces roulottes et leurs chaufferies, dont nous avons également les photos, ont été fabriquées dans des usines spécialisées. (...) Mais les roulottes des Roms en Grande-Bretagne ou en Pologne étaient différentes – richement décorées, avec des motifs taillés dans le bois. Si elles se sont conservées et sont à voir au musée de Tarnow, en Pologne, c’est parce que dans ce pays, la vie nomade n’a été interdite qu’en 1964, tandis que dans l’ancienne Tchécoslovaquie, ce fut dès 1958. Ces habitats et leur équipement, nous ne le découvrons qu’à travers les souvenirs des gens... Pour ce qui est du métier de marchand de chevaux, nous disposons d’une documentation... »

Jusqu’ici donc la réponse de Jana Horváthová, directrice du Musée de la culture rom de Brno qui vaut sans doute le coup d’être visité, n’est-ce pas ? Le C touche à sa fin. Merci pour vos lettres, rapports d’écoute et courriels. On se retrouve au mois de juin sur les ondes. D’ici là, portez-vous bien... Je vous souhaite de passer plein de moments agréables en compagnie de Radio Prague.