Découverte de la Chine ancienne et de sa poésie

Ferdinand Stoces, photo: Magdalena Segertova

Avec le traducteur Fedinand Stoces, qui partage sa vie entre Prague et Montpellier, nous nous déplacerons dans le temps : nous quitterons son appartement dans le quartier pragois de Brevnov, où il nous recevra dans un instant, pour partir à la découverte de la Chine ancienne et de sa poésie. Découverte aussi de sa trajectoire de vie qui est tout sauf classique...

Ferdinand Stoces,  photo: Magdalena Segertova
Ferdinand Stoces, 76 ans, est ingénieur agricole. Son travail, dans le cadre de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, l'a emmené dans plusieurs coins de la planète : en Afrique, en Amérique latine, en Asie. Polyglotte et amateur de littérature, il est tombé amoureux notamment du chinois et de la poésie écrite dans cette langue. Il a publié plusieurs recueils de poèmes chinois en République tchèque et aussi en France : par exemple, une étude de la vie et l'oeuvre du poète Li Po intitulée « Le ciel pour couverture, la terre pour oreiller », publiée, en 2003, aux Editions Philippe Picquier. En avril dernier, Ferdinand Stoces a reçu, à Prague, le prestigieux prix Magnesia Litera de la Meilleure traduction de l'année 2004, pour son anthologie de la poésie chinoise ancienne « Les chants et vers de la Chine populaire », publiée aux éditions Mlada fronta. Comment est-ce qu'un ingénieur agricole commence à traduire des poèmes écrits en vieux chinois ? Ferdinand Stoces :

En effectuant ces recherches, Ferdinand Stoces est tombé sur plusieurs traducteurs de la poésie chinoise, notamment sur la Française Judith Gautier.

F.Stoces se met alors à traduire, lui-même, la poésie de la Chine ancienne en français et en tchèque. Ses traductions, il les veut « simples » et destinées au large public.

Comment traduit-on alors du chinois ancien ? Ferdinand Stoces.

Vous êtes toujours sur Radio Prague dans Culture sans frontière, je reçois le traducteur de la poésie chinoise Ferdinand Stoces. Ouvrons maintenant un autre chapitre de sa vie, non moins intéressant, lié, bien sûr, avec Chine, mais également avec d'autres pays. Chapitre qui commence en 1962, à l'Institut de l'agriculture tropicale et subtropicale de Prague, dirigé justement par F. Stoces :

Auteur: Magdalena Segertová
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