Dédommagement des clients de l'Union banka
L'Union banka, banque tchèque de moyenne importance, est en difficulté depuis la fin de la semaine dernière. Elle a fermé ses succursales, nombreuses surtout en Moravie, et n'effectue plus de paiement. La direction de la banque a fait appel à l'Etat, mais ce dernier a refusé, déclarant que son rôle n'était pas de renflouer des institutions bancaires privées.
L'Union banka, banque tchèque de moyenne importance, est en difficulté depuis la fin de la semaine dernière. Elle a fermé ses succursales, nombreuses surtout en Moravie, et n'effectue plus de paiement. La direction de la banque a fait appel à l'Etat, mais ce dernier a refusé, déclarant que son rôle n'était pas de renflouer des institutions bancaires privées. La Banque nationale tchèque a posé un ultimatum à l'Union banka : d'ici au 3 mars, elle doit trouver une solution, sinon la licence lui sera retirée. Pour le Premier ministre, Vladimir Spidla, qui s'est exprimé sur ce problème, pendant ce week-end, il ne devrait pas y avoir de grosses difficultés pour les petits épargnants. En effet, la loi garantit le remboursement de 90 % des placements, à concurrence de 25 000 euros. Les clients de l'Union banka, des sociétés en majeure partie, qui possèdent des placements plus importants ne seraient que dans les cent, toujours selon le chef du gouvernement. En ce qui concerne les retraités, qui auraient leurs comptes à l'Union banka, Vladimir Spidla a déclaré que le nécessaire serait fait pour qu'ils perçoivent leur argent en temps voulu. Un petit problème, pourtant, dans le dédommagement des clients de la banque : le Fonds national d'assurance des placements ne dispose pas des moyens financiers nécessaires. L'Etat devra donc quand même apporter son aide aux clients de l'Union banka, si elle fait faillite et perd sa licence, il prêtera les fonds indispensables. Si l'Union banka est déclarée en faillite, les autres institutions bancaires se frottent les mains. Elles pourront racheter les succursales à bon prix. En effet, l'ouverture d'une succursale est chère : dans les 400 000 euros.