Des candidats de 31 partis et mouvements politiques pour les élections au Parlement européen

Photo: Commission européenne

Trente et un partis et mouvements politiques ont déposé au ministère de l'Intérieur leur liste de candidats pour les élections au Parlement européen. Les 11 et 12 juin prochains, les citoyens tchèques et les ressortissants des pays de l'Union européenne résidant en République tchèque éliront pour un mandat de cinq ans les vingt-quatre eurodéputés tchèques.

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En attendant, la République tchèque connaît le nom de ses députés qui siègeront en mission temporaire à Strasbourg entre le 1er mai, date de l'intégration des dix nouveaux pays à l'Union européenne, et le 19 juin. Tant le Sénat que la Chambre des députés, avec respectivement sept et dix-sept membres, ont reconduit leurs représentants qui opérent depuis un an en tant qu'observateurs au Parlement européen. Un choix qui convient tout à fait au ministre des Affaires étrangères, Cyril Svoboda :

« Je pense que ceux qui vont continuer dans le travail entrepris jusqu'à présent rempliront bien leur mission. Mais le Parlement européen ne devrait de toute façon plus rien accomplir d'essentiel en mai et juin, car ses membres seront sur le départ. »

En République tchèque, leurs remplaçants seront donc désignés parmi les candidats inscrits sur trente et une listes (soit deux de plus que lors des élections législatives en 2002) qui représentent des tendances politiques et autres horizons les plus divers et éclectiques. Ces élections marqueront ainsi, par exemple, le retour sur le devant de la scène de Miroslav Sladek, ancien chef du parti républicain d'extrême-droite, mais aussi la réapparition du parti poétique Balbin, de l'Association des indépendants, du Parti rural ou encore des monarchistes de la Couronne tchèque.

Reste que si les électeurs auront donc le choix, ils ne devraient toutefois être que peu nombreux à se rendre aux urnes. Selon les derniers sondages, moins de 40% des personnes interrogées entendent en effet aller voter. Un taux de participation qui, certes, ne devrait être guère différent de ceux des autres pays, anciens comme nouveaux membres de l'UE, mais qui, pour l'heure, reflète somme toute assez fidèlement le relatif manque d'intérêt de la majorité des Tchèques pour les premières élections européennes de leur histoire.