Deuxième médaille pour la Tchéquie aux Championnats du monde d'athlétisme
Après une médaille d'argent remportée par le décathlonien Roman Sebrle, la Tchéquie a remporté une deuxième médaille, de bronze cette fois-ci, grâce à Vera Cechlova-Pospisilova, au lancer du disque.
« Je suis super contente que cela soit enfin arrivé, bien que ce soit, entre guillemets, le bronze seulement. C'est vraiment une très grande joie et je l'estime énormément. Je suis réellement heureuse d'avoir remporté une médaille pour notre beau pays qui, ainsi, ne s'est pas perdu ici. Je suis vraiment très heureuse. »
Comme beaucoup d'autres athlètes, la championne tchèque a pâti du mauvais temps qui règne à Helsinki. Pour remporter la première grande médaille de sa carrière, elle a dû vivre un peu de suspens. Elle s'est qualifiée pour la finale sans problème, mais pour y participer elle a été obligée de se préparer deux fois. En effet, mardi, elle était en pleine forme, et peut-être que les pronostics des experts la classant médaille d'or se seraient accomplis. Le temps en a décidé autrement. La finale a été reportée à jeudi, en raison d'un violent orage qui s'est abattu sur le stade de la capitale finlandaise. Vera Cechlova-Pospisilova affirme que cela l'a beaucoup fatiguée. Les athlètes ont dû attendre une heure et demie dans les vestiaires, sans savoir ce qui allait se passer. En tout, elles ont passé quatre heures sur le stade, dans une atmosphère des plus tendues. Son entraîneur, Josef Silhavy, a déclaré qu'il n'avait jamais vécu une telle chose aux championnats du monde, le report d'une finale, non pas de quelques minutes ou heures, mais de deux jours ! Vera Cechlova-Pospisilova n'en est pas revenue non plus en affirmant, la veille de la finale de jeudi :« Vous vous préparez pour le grand jour, vous sentez une forme fantastique et, tout à coup, on vous emmène ailleurs. Ce n'est pas agréable du tout, car je me suis entraîné toute l'année pour cela, je ne voulais pas attendre ma médaille aussi longtemps. » La championne tchèque, comme beaucoup d'autres sportifs a son rituel aux championnats : tous les soirs, elles prend une bière de Plzen et, naturellement, la Pilsner Urquell a coulé aussi lorsqu'elle a fêté sa médaille de bronze. Elle compte bien l'argenter ou la dorer aux prochains championnats, dans deux ans à Osaka, ou aux Jeux olympiques de Pékin...
