Douze avions de chasse L-159 vendus à l’Irak

Avions de chasse L-159, photo: Site officiel du ministère de la Défensee

La République tchèque s’apprête à vendre douze avions de chasse L-159 Alca à l’Irak pour un montant d’environ 200 millions de dollars. L’intérêt de Bagdad pour des appareils que l’Armée tchèque n’utilise plus, remonte à 2012.

Avions de chasse L-159,  photo: Site officiel du ministère de la Défensee
Le ministère irakien de la Défense a trouvé un accord avec Aero Vodochody, la société productrice des avions et qui sert d’intermédiaire dans la transaction entre les deux pays, dimanche. Bien que le contrat n’ait pas encore été signé, l’armée irakienne devrait disposer de ces appareils en septembre prochain au plus tard. L’information a été confirmée par le porte-parole de la société Penta Investment, dont Aero est une filiale. Si tout aboutit bien, il s’agira de la première exportation de L-159, après l’échec des négociations notamment avec l’Inde en 2003, le Nigéria en 2007, le Mali en 2009 ou encore la Slovaquie, la Grèce, la Pologne et la Hongrie en Europe.

Il y a deux ans de cela, la partie irakienne avait déjà manifesté son intérêt pour l’acquisition de vingt-huit avions du même type pour 19,2 milliards de couronnes (environ 710 millions d’euros). A l’époque, cependant, c’est finalement une offre coréenne qui avait été retenue. En mars dernier, il est néanmoins apparu que la société coréenne était dans l’incapacité de respecter les délais de livraison de la commande. C’est la raison pour laquelle Bagdad a de nouveau sollicité Prague. Les L-159 tchèques doivent servir à l’entraînement des pilotes irakiens, l’Armée locale devant disposer prochainement de F-16 américains.

Par ailleurs, le ministère tchèque de la Défense a fait savoir qu’un autre contrat portant sur la vente de quatorze mêmes avions L-159 devrait être signé prochainement avec la société américaine Draken International.

En 1997, la République tchèque avait commandé soixante-douze avions de chasse L-159 à Aero Vodochody pour un montant de 52 milliards de couronnes (1,9 milliard d’euros). Toutefois, l’Armée ne se sert actuellement que de vingt-cinq d’entre eux. De nombreux autres restent donc dans les hangars de la société en attendant d’être vendus à l’étranger.