Du rififi à l’ODS
A un mois de la tenue des élections régionales et sénatoriales partielles, l’actualité sur la scène politique reste mouvementée. La situation est principalement tourmentée au sein du Parti civique démocrate (ODS). Suite à l’affaire dite « Morava », député peu scrupuleux contraint de démissionner, deux autres membres ont décidé de quitter le groupe parlementaire de la principale formation de la coalition gouvernementale. Parallèlement, deux proches collaborateurs du Premier ministre Mirek Topolánek ont été convaincus de tentative de corruption.
« Chaque parti de la coalition a ses propres problèmes. Je suis convaincu que nos collègues de l’ODS vont nous informer de l’évolution de la situation à l’intérieur de leur parti pour que nous sachions dans quelle mesure la situation est stable et s’il convient de compter avec quelques voix manquantes. Pour l’instant, je dirais que c’est plutôt une question de positions personnelles de différents membres de l’ODS et nullement un problème de la coalition du point de vue du programme. »
Mais cet affrontement d’intérêts personnels n’est pas la seule affaire qui mine l’ODS. Mercredi après-midi, la Cour d’appel d’Olomouc a donné raison à l’ancien député Zdeňek Kořistka qui accuse Marek Dalík et Jan Večerek, deux proches collaborateurs du Premier ministre Mirek Topolánek, d’avoir cherché à le corrompre. Les deux hommes vont se pourvoir en cassation. Mais quelle que soit la décision, le principal parti de la coalition gouvernementale se trouve aujourd’hui dans de bien sales draps.