En février, le chômage a cessé d'augmenter
Le chômage en République tchèque en février s’est maintenu à un taux de 4,3%, selon les chiffres annoncés, ce vendredi, par le Bureau du travail. Cette stagnation intervient après la hausse régulière observée ces derniers mois.
Peu après l’annonce des chiffres, la ministre du Travail et des Affaires sociales, la social-démocrate Jana Maláčová, s’est empressée de se féliciter que la République tchèque continue de posséder un chômage parmi les plus faibles au sein de l’Union européenne. Et ce donc malgré l’impact sur l’économie des mesures de restriction appliquées dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus.
En 2020, le produit intérieur brut a connu sa plus forte contraction dans l’histoire de la République tchèque depuis 1993 (année de la partition de la Tchécoslovaquie), avec un taux de 5,6%.
Après une hausse intermensuelle de 0,2 point entre novembre et décembre derniers, puis de 0,3 point entre décembre et janvier, et plus généralement de 1,1 point entre décembre 2019 et décembre 2020, l’hémorragie a donc été stoppée en février. Il n’en demeure pas moins qu’en l’espace d’un an, entre février 2020 et février 2021, il s’agit d’une hausse de 1,3 point.
Selon le Bureau du travail (qui est l’équivalent de Pôle emploi en France), un peu plus de 311 000 personnes sont donc actuellement sans emploi (soit près de 85 000 de plus qu’au début de l’année dernière), tandis que le nombre d’emplois vaccants s’est élevé à 330 735.