En hockey, le Sparta conserve son titre de champion ; en foot, le Slavia mène la danse
Hockey sur glace et football ont constitué l'essentiel de l'actualité sportive ce week-end. En hockey sur glace tout d'abord, le Sparta Prague a conservé son titre de champion de République tchèque en battant Pardubice (2-0), samedi, dans le sixième match de la série de la finale des play-offs. En football, la lutte demeure indécise pour la conquête du titre de champion : deux petits points séparent en effet le Slavia et le Sparta, en haut du classement alors que le derby entre les deux grands clubs de Prague sera disputé lundi prochain.
Hockey sur glace : le Sparta Prague conserve son titre de champion
Dans l'histoire moderne du championnat tchèque de hockey sur glace, à savoir depuis la création de l'Extraliga en 1993, un seul club, Vsetin, était parvenu à conserver son titre de champion, et ce pas moins de quatre fois consécutivement. Même s'il ne s'agit encore que d'un doublé, c'est donc une performance de choix qu'a réalisée le Sparta Prague en remportant pour la deuxième année consécutive la grande coupe qui récompense le vainqueur de la finale des play-offs. Depuis le cinquième titre de Vsetin en 1999, huit clubs différents avaient en effet été sacrés sans parvenir à se maintenir au sommet l'année suivante. Le Sparta Prague y est, lui, enfin parvenu, pour le plus grand plaisir de ses 14 000 supporters qui avaient rempli la vieille Sportovni Hala. Quatrième à l'issue de la saison régulière longue de cinquante-deux matches, le club de la capitale a d'abord éliminé l'équipe morave de Zlin quatre victoires à une en quarts de finale, avant de venir à bout sur le même score du vainqueur de la saison régulière, les Tigres blancs de Liberec, en demi-finales. En finale, le Sparta était donc opposé à Pardubice, deuxième de la saison régulière, pour une série qui s'est avérée palpitante et tendue jusqu'au bout comme cela avait été pronostiqué par nombre d'observateurs avant le premier match. A l'arrivée, les Pragois se sont donc imposés quatre victoires à deux en remportant, samedi, le dernier match 2 à 0. Dans les vestiaires, entre deux bouffées de cigare, le capitaine Frantisek Ptacek pouvait donc savourer et être fier de ses coéquipiers :« Bien entendu, c'est une formidable sensation, d'autant plus que le mot « équipe » a pris tout son sens dans cette victoire qui est le résultat d'un travail collectif. Cela renforce le plaisir et les émotions. Personne n'a joué en pensant à soi, mais pour cette fameuse lettre « S », le symbole du Sparta que nous avons sur nos maillots. »Dans le camp de Pardubice, l'ambiance était forcément plus morose, même si l'entraîneur Milos Riha s'efforçait de trouver des motifs de satisfaction tout en n'oubliant pas de mettre en avant les qualités de son adversaire :
« D'un côté, je suis très déçu de perdre en finale, mais d'un autre nous avons malgré tout réussi une très belle saison. Je suis fier de mon équipe, même si nous avons raté la dernière marche, et il convient de féliciter notre adversaire qui a mérité sa victoire. Certains matches ont basculé en sa faveur sur des détails, mais il faut reconnaître que sur l'ensemble de la série et notamment sur ce dernier match, le Sparta a été un peu plus intelligent et discipliné que nous, et je pense que c'est ce qui a fait la différence. »Le championnat national terminé et avant une longue pause jusqu'en septembre, l'attention des supporters tchèques va donc désormais se tourner vers les championnats du monde qui se tiendront à Moscou du 27 avril au 13 mai. Les Tchèques tâcheront de faire mieux que l'année dernière à Riga, en Lettonie, où ils avaient abandonné leur titre après avoir été lourdement battus (0-4) par la Suède en finale.