La criminalité en République tchèque est en baisse. Beaucoup de problèmes persistent pourtant. Vaclav Richter.
Travail des policiers
C'est pour la première fois, depuis 1990, que la police a pu constater une baisse de la criminalité en Tchéquie. Au cours de l'année 2000, on a commis dans le pays près de 391 000 actes délictueux, ce qui est 35 000 de moins qu'au cours de l'année précédente. Ce bilan positif est un peu assombri, cependant, par le fait que le nombre des affaires élucidées par la police a baissé, en 2000, de 44 %. La baisse de la criminalité s'est manifestée pratiquement dans tous les domaines, à l'exception de la délinquance juvénile et de la criminalité de la police. Dans cette dernière catégorie, cependant, l'augmentation du nombre d'actes délictueux serait due, selon le directeur de l'Inspection du ministère de l'Intérieur, Mikulas Tomin, à l'attention qu'on prête, ces dernières années, au travail des policiers, et qui a permis d'élever le nombre des affaires élucidées. On a fini par inculper quelque 600 policiers. Ils se sont rendus coupables, dans la majorité des cas, d'abus de pouvoir, mais aussi d'opérations frauduleuses, de port d'arme illégal et d'autres délits. Ce sont les jeunes qui restent un des problèmes majeurs de la criminalité, en République tchèque. Les délinquants de moins de 18 ans ont commis 14 % de tous les actes délictueux. Leur part dans certains types de criminalité est impressionnante. Les adolescents et les enfants sont responsables d'un tiers des vols et des cambriolages commis dans le pays, au cours de l'année 2000.
