C'est dans les années quatre-vingts, qu'est née la tradition du festival de la faculté du cinéma et de la télévision faisant partie de l'Académie des Beaux-Arts. Famufest, c'est son nom, n'était qu'une petite revue annuelle des oeuvres des étudiants de la faculté.
C'est dans les années quatre-vingts, qu'est née la tradition du festival de la faculté du cinéma et de la télévision faisant partie de l'Académie des Beaux-Arts. Famufest, c'est son nom, n'était qu'une petite revue annuelle des oeuvres des étudiants de la faculté. Au cours des années, Famufest s'est métamorphosé en une fête du cinéma, se déroulant pendant plusieurs jours, et offrant non seulement des projections de films, mais aussi des expositions, des concerts et des forums de discussion. Cette année, en trois jours, on a présenté une centaine de films. Selon le statut du festival, l'objectif de Famufest est de présenter les talents et les courants du cinéma, ce qui formera l'image future de la cinématographie tchèque, celle de la création télévisée, photographique et médiatique, en général. Dimanche soir, Famufest a distribué ses prix. Le grand prix, le Maxim, a été décerné à la réalisatrice Ruksanda Zenideova, pour le film Green Oaks, et cela en dépit du fait qu'elle ne soit pas une étudiante de la faculté. Onze autres Maxim ont été décernés aux meilleures oeuvres cinématographiques, animées, documentaires, pour la prise de vue, le montage, le son, le scénario, la production, la photographie. Le meilleur film réalisé par les étudiants étrangers a aussi reçu un Maxim. Dans le jury de cette année, à noter la présence du producteur américain, Michael Hausman. Toute l'organisation était assurée par les étudiants de 3e année de la faculté.
